Un nouveau formulaire d’arrêt maladie, va devenir obligatoire à partir de juin 2025. L’assurance-maladie souhaite renforcer les règles pour limiter les abus. Voici ce qu’il faut savoir.
Les indemnisations des arrêts maladie explosent
Le crédo de l’Assurance maladie : faire des économies et lutter contre la fraude. L’organisme souhaite limiter les abus en matière d’arrêts de travail. Les dépenses liées aux indemnisations des arrêts de travail sont en forte croissance : +8 % au premier semestre 2024. Elles pourraient «dépasser 17 milliards d’euros» d’ici la fin de l’année.
7,9 millions d’euros de fraudes
Selon l’Assurance maladie, «7,9 millions d’euros de préjudices financiers de fraudes ont été détectés et stoppés en 2023 du fait de la présentation de faux arrêts de travail et/ou fausses attestations de salaire». Elle explique cette augmentation en partie par le développement de la vente de faux avis d’arrêts de travail sur les réseaux sociaux.
7 points d’améliorations contre la fraude
Au total, le nouveau formulaire d’arrêt de travail dispose de sept points d’authentification «tel cet hologramme ou ces couleurs», a expliqué Thomas Fatôme à TF1 Infos. Il est directeur général de la Caisse Nationale d’Assurance maladie (Cnam). Ces nouveaux formulaires seront introduits progressivement. Ils deviendront obligatoires à partir de juin 2025.
L’Assurance maladie vous contactera
L’Assurance maladie contactera «tous les assurés en arrêt de travail de plus de 18 mois», soit 30.000 à 40.000 personnes, explique Thomas Fatôme au micro de France Bleu. Elle vérifiera ainsi «si l’arrêt est encore justifié» ou s’il est possible de l’adapter par «un mi-temps thérapeutique», ou «une reprise de travail organisée».
Rester à domicile aux heures de travail
La Cnam compte également rappeler aussi aux assurés l’obligation de rester à domicile aux heures ouvrées. Quant aux médecins généralistes, l’organisme souhaite se rapprocher de 7.000 d’entre eux «qui ont des niveaux de prescription assez élevés» pour un «échange confraternel»…