Médicament, crème solaire, tatouage : vous faites forcément l’une des erreurs repérées par l’Agence du médicament. Car c’est parfois l’excès de prudence qui est néfaste. On vous explique
Quand les pommades changent d’apparence…
Certains médicaments n’aiment pas la chaleur. Au-delà de 25 °C ou 30 °C, certains traitement peuvent changer d’apparence. C’est notamment le cas des crèmes et pommades, des ovules et suppositoires qui peuvent se ramollir voire se liquidifier. Il est déconseillé de laisser sa pommade dans le coffre de la voiture stationnée en plein soleil…
Pas d’excès de zèle
Les ovules, suppositoires, pommades, crèmes sont à stocker dans un endroit frais. Si vous vous déplacez, transportez-les dans un emballage isotherme. Mais sans faire d’excès de zèle en ajoutant de la glace. «En voulant les protéger de la chaleur», un excès de froid «pourrait également modifier leur apparence et leur consistance», précise l’Assurance maladie.
Médicament et chaleur ne font pas bon ménage
Si vous commencez un nouveau traitement, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien. En effet, «certains médicaments sont susceptibles d’aggraver un syndrome d’épuisement-déshydratation ou un coup de chaleur», explique l’ANSM.
En cas d’un traitement long, l’ASNM insiste sur l’importance de continuer son traitement même en cas de fortes chaleurs. En cas de doute, parlez-en là aussi à votre pharmacien.
Votre crème solaire est-elle périmée ?
Vos crèmes solaires n’aiment pas non plus la chaleur. Pensez à les mettre à l’ombre du parasol sur la plage. Vérifiez également si votre crème solaire de l’année dernière n’est pas périmée car elle perd en efficacité. Enfin, pour bien protéger la peau des UV du soleil, les dermatologues rappellent qu’il faut appliquer l’équivalent d’une balle de golf toutes les deux heures.
Pas de tatouages récents en plein soleil
Vous avez craqué cet été pour un tatouage ? Le tatoueur vous le dira ; il faut protéger le tatouage récent de toute exposition au soleil. Pendant la cicatrisation, couvrez votre tatouage d’un pansement et d’un vêtement.
Enfin, l’Agence du médicament signale plusieurs cas de réactions allergiques graves suite à des tatouages éphémères à base de henné. Ces réactions allergiques peuvent survenir jusqu’à «plusieurs semaines » après la réalisation du tatouage.