Du 6 au 12 mars, c’est la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose. A cette occasion, l’Ipsos a mené une enquête sur la place de l’endométriose dans le monde de l’entreprise.
Que fait votre entreprise face à l’endométriose ?
Votre entreprise est-elle engagée auprès des femmes souffrant d’endométriose ? Ou dans la sensibilisation à cette maladie qui peut être invalidante ? C’est ce qu’a demandé l’Ipsos dans son enquête mi-février auprès de 1 501 Français de 18 à 75 ans représentatifs de la population. Si 83 % des personnes interrogées ont déjà entendu parler de cette maladie. 20 % estiment qu’elle n’est pas du tout prise en compte dans leur entreprise.
L’endométriose touche 1 femme sur 10
Seul 14 % des Français interrogés ont eu connaissance d’une campagne de sensibilisation ou d’actions menées par leur entreprise pour les femmes touchées par l’endométriose. Cette maladie n’est pas rare puisqu’elle touche 1 femme sur 10. L’endométriose, c’est la présence de tissus semblables à la muqueuse utérine (endomètre) sur d’autres organes. Ces « bouts de tissus » vont réagir à chaque cycle et vont saigner mais à l’intérieur de ces organes, qui deviennent inflammés et douloureux.
Aménagement du temps de travail
53 % des répondants estiment que les entreprises ont un rôle à jouer dans l’accompagnement des femmes concernées par l’endométriose. Ils préconisent plus de flexibilité en termes de télétravail (62%) ou d’aménagement des horaires de travail (55 %).
Reconnaissance de travailleur handicapé
L’endométriose est très mal diagnostiquée, avec 7 ans d’errance médicale. Diagnostiquée tard, à un stade avancée, la maladie est invalidante. Les Français interrogés ne font pas le lien entre endométriose et handicap. En effet, seules 23 % des personnes évoquent la reconnaissance de travailleur handicapé comme mesure efficace dans la prise en compte de la maladie dans le monde professionnel.