La Journée européenne de la dépression, le 27 octobre, est l’occasion de revenir sur les idées reçues qui persistent sur la dépression. Chacun peut être confronté, à un moment de sa vie, à un épisode dépressif.
Ce n’est pas une «faiblesse de l’âme»
C’est le ministère de la Santé qui enfonce le clou : la dépression n’est ni une «faiblesse de l’âme», ni de la paresse ni un «laisser aller». Ce n’est pas en «se remuant» que la personne ira mieux. Ce sont ces idées reçues persistantes qui entretient «le sentiment de honte ou la culpabilité qui y sont parfois associés», souligne le ministère.
Quels sont les signes de dépression ?
Un épisode dépressif est plus profond qu’un coup de blues. Les symptômes d’une dépression sont «présents presque chaque jour, durent au moins deux semaines, sont source de détresse et ont un retentissement professionnel, social et familial», précise l’Assurance-maladie. Celle-ci détaille les symptômes
- une tristesse constante,
- une perte d’intérêt et de plaisir pour des activités habituellement agréables,
- une modification du poids d’au moins 5 % en un mois,
- une dégradation du sommeil
- une réduction de l’énergie ou une fatigabilité anormale,
- une dévalorisation de soi, une perte de confiance en soi et d’estime de soi,
Qui sont les personnes touchées ?
«La dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie», rappelle le ministère de la Santé. Un Français sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie. Les femmes sont deux fois plus touchées par cette maladie.
Pourquoi la dépression est-elle grave ?
Si elles ne sont pas prises en charge, les personnes qui souffrent de dépression peuvent avoir des pensées suicidaires. En effet, la dépression multiplie par 10 le risque de suicide. C’est la première cause de mortalité entre 15 et 35 ans. Des traitements efficaces existent : médicamenteux et psychologiques.