Depuis le 16 mars, tous les Français de plus de 18 ans peuvent donner leur sang : hétéro, homo ou bi. On vous explique pourquoi cela constitue un grand changement.
Une abstinence sexuelle de 4 mois
Depuis 2019, les hommes homosexuels devaient avoir respecté une abstinence sexuelle de 4 mois pour pouvoir donner son sang. Cette différence de traitement était justifiée par un surrisque lié aux contaminations au VIH chez les hommes homosexuels. Mais ce chiffre a considérablement baissé.
Quelle est votre orientation sexuelle ?
Cette question n’est pas posée dans les questionnaires préalable au don du sang. Enfin. C’est un arrêté publié au Journal officiel du 13 janvier 2022 qui supprime toute référence à l’orientation sexuelle : hétérosexuel, homosexuel, bisexuel ou pansexuel (attirance sexuelle et affective pour toute personne, sans distinction de genre)
Egalité des droits… avec un peu de retard
Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, se félicite dans les colonnes du journal Le Monde de cette «évolution sociétale majeure». Il s’agit d’en finir avec les discriminations liées à l’orientation sexuelle. Un sujet où la France est plutôt en retard. En effet, l’Espagne, l’Italie, Israël et l’Angleterre, avaient déjà promulgué cette égalité dans le don du sang.
Comportements incompatibles avec le don du sang
Avant de donner son sang, le questionnaire reste un passage obligé. Le but est d’identifier les comportements à risque, incompatibles avec le don du sang. Il s’agit, par exemple, de consommation de drogues mais aussi de multi-partenaires lors de relations sexuelles.
Appel urgent aux dons du sang