La Semaine Bleue, début octobre, est l’occasion de savoir si vous faîtes partie des 24% des Français qui sont âgistes. Mais c’est quoi l’âgisme ? Une bonne ou une mauvaise chose ? On vous explique.
24 % des Français se déclarent âgistes
Vieillir n’est-il pas naturel ? Pourtant, il reste beaucoup de discriminations liées à l’âge : c’est l’âgisme. Il «associe l’âge à des représentations négatives et peut conduire à des mises à distance, des rejets, etc.», explique l’étude. 24% des Français admettent ce biais et 36 % des 25-34 ans. À l’inverse, les 18 et 24 ans, ont peu de regard négatif sur les personnes âgées.
A quel âge est-on vieux ?
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) a mené une étude en amont de cette Semaine bleue. Elle révèle que 29 % des Français estiment que l’on est «vieux» à 55 ans. Pour 68 % des personnes interrogées, on est « vieux » à 65 ans.
Les femmes davantage discriminées par l’âge
Le regard sur les femmes vieillissantes est plus dur que celui sur les hommes, constate Jean-Philippe Vinquant. «Il existe une plus grande discrimination envers les femmes. Le sujet de l’âgisme est genré».
Quels liens intergénérationnels tissez-vous ?
La Semaine Bleue, qui fait écho à la journée internationale des personnes âgées de l’ONU valorise le lien entre les générations. «C’est dans cela que réside tout le propos de cette semaine : créer du lien intergénérationnel», explique Jean-Philippe Vinquant. Il est président du HCFEA.
De quoi est synonyme le mot « vieillesse» pour vous ?
Pour les Français interrogés dans le cadre de cette étude, la vieillesse évoque «maison de retraite, mort, maladie, tristesse, solitude» ou de «tristesse, de peur et de pauvreté.» Pourtant, la France vieillit naturellement. D’ici 2030, le nombre des Français âgés de 75 à 84 ans va augmenter de 50 %, passant de 4,1 millions à 6,1 millions.