Les implants cérébraux représentent une avancée considérable dans le domaine de la neurotechnologie et de la médecine régénérative. Ces dispositifs peuvent donner de l’espoir aux patients paraplégiques afin de retrouver un jour l’usage de leurs membres. Plus de détails dans notre article ci-dessous.
Point sur les découvertes étonnantes d’implants cérébraux
D’après la Haute Autorité de santé (HAS), près de 50 000 Français sont atteints de paraplégie. Chaque année, 1200 personnes deviennent paraplégiques en raison d’un traumatisme.
Abdelmadjid Hihi, docteur en sciences biologiques et adjoint à la directrice du département des technologies pour l’innovation en santé du CEA-Leti, détaille la découverte étonnante des implants cérébraux afin de faire remarcher des patients paraplégiques !
En effet, ces dispositifs sont conçus essentiellement pour interfacer directement avec le cerveau, permettant la transmission de signaux électriques pour restaurer des fonctions perdues ou endommagées.
Selon le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), les implants cérébraux offrent la possibilité de contourner les lésions de la moelle épinière en utilisant des signaux neuronaux pour permettre à ces personnes à mobilité réduite – de se lever et de marcher.
Le handicap n’est pas la fin
Dr Abdelmadjid Hihi, le responsable de l’innovation clinique au CEA, explique que le but principal de son équipe de chercheurs, est de garder en bonne santé les patients paraplégiques, qui ont souvent subi un traumatisme en raison d’un accident domestique ou de la route.
Ces patients ont une grave lésion au niveau de la moelle épinière, et auraient besoin de programmes de réhabilitation pour essayer de stimuler leurs membres inférieurs. Mais la plupart des cas, les personnes paraplégiques restent dans leur fauteuil roulant toute leur vie.
Un plan de la recherche médicale très encourageant, essaie d’imaginer de nouvelles solutions technologiques pour permettre à ces patients de pouvoir (re)marcher.
Pour ce faire, il existe deux grandes possibilités. La première consiste à renforcer et stabiliser les membres avec des exosquelettes qui vont aider les patients à marcher. Mais ces dispositifs n’aideront pas à la réhabilitation ! La deuxième approche, celle que nous examinons dans cet article, est basée sur l’usage d’implant cérébral qui permet de stimuler la moelle épinière et contracter les muscles des jambes de manière artificielle.
Un commentaire
est ce que cela serait envisageable pour une personne atteinte du ( LIS ) ? Je serais très interessée pour mon fils atteint depuis un peu plus de 2 ans à la suite d’un AVC ;