La pratique d’une activité physique régulière protège les femmes contre la maladie de Parkinson selon une étude française menée par des chercheurs de l’Inserm, des universités de Paris-Saclay et de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
100.000 femmes suivies
Les chercheurs français ont voulu savoir l’impact de l’activité physique sur le développement de la maladie de Parkinson. Ils se sont appuyés sur les données de la cohorte de l’étude épidémiologique auprès de femmes de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale. Cette cohorte regroupe près de 100.000 femmes, suivies pendant 29 ans. Les travaux de l’équipe de chercheurs de l’Inserm, de Paris-Saclay et de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ont été publiéa dans la revue Neurology.
Quantifier l’activité physique au fil des ans
Les chercheurs ont pu évaluer l’activité physique à partir des six questionnaires proposés en 1990, 1993, 1997, 2005 et 2014. Ainsi, ils ont mis en perspective cette activité physique et le diagnostic de Parkinson des années après. L’objectif était de constater dans quelle mesure l’activité physique protégeait les femmes face à la maladie.
Les femmes actives ont 25% de risques en moins
Selon leur étude, les femmes qui pratiquent le plus d’activité physique avaient 25 % de risque en moins de développer la maladie, par rapport à celles moins actives. Les participantes atteintes par la maladie étaient moins actives que les autres tout au long du suivi. «Ces résultats sont importants car ils fournissent des arguments pour planifier des actions de prévention de la maladie de Parkinson chez les femmes», soulignent les auteurs dans leur étude, propos rapportés par Le quotidien du médecin.