L’obésité touche 17 % des adultes en France. Cette maladie est encore entourée de nombreuses idées reçues. A l’occasion de la journée mondiale contre l’obésité, saurez-vous démêler le vrai du faux ?
Idée reçue 1 : l’obésité augmente en France
FAUX. Selon l’Inserm, l’obésité concerne 4% des enfants. 17% des adultes sont en situation d’obésité soit un Français sur six. Ce sont «des chiffres à peu près stables depuis une dizaine d’années».
Idée reçue 2 : l’obésité est liée au poids
VRAI. L’indice de masse corporelle (IMC) est le premier critère de l’obésité. L’IMC correspond au poids de la personne (en kg) divisé par le carré de sa taille (en m). Lorsque le résultat est égal ou supérieur à 30, on considère que la personne adulte est obèse. Par exemple : 98 kilos pour 1m72 (98/1,722 = 33,22).
Idée reçue 3 : la mauvaise alimentation est la cause
VRAI et FAUX. D’un côté, l’obésité «résulte d’un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques», explique l’Inserm. Mais certaines personnes «prennent plus de poids que d’autres, alors qu’elles ont les mêmes modes de vie», constatent les chercheurs. En cause : la génétique. «Un individu a deux à huit fois plus de chances d’être obèse si des membres de sa famille le sont eux-mêmes.»
Idée reçue 4 : un rythme de vie irrégulier favorise l’obésité
VRAI. Le manque de sommeil, l’irrégularité des repas ou le travail de nuit perturbent l’horloge biologique. Or, plusieurs études ont mis en évidence une augmentation du risque de surpoids et d’obésité en cas de perturbation de l’horloge biologique.
Idée reçue 5: perdre du poids est une question de volonté.
FAUX. Manger équilibré ne suffit pas pour prévenir ou soigner l’obésité. Car les causes de l’obésité sont multifactorielles. D’ailleurs, l’obésité est une maladie chronique qui demande un suivi médical adapté au patient. La ligue contre l’obésité rappelle que les personnes obèses sont des victimes. Elle souligne l’importance de les respecter et à stopper leur discrimination.
2 commentaires
« Elle souligne l’importance de les respecter et à stopper leur discrimination. » Il y a me semble t-il une faute de construction: et DE stopper leur discrimination.
oui vous avez raison