Une nouvelle étude américaine a détecté dans plusieurs marques de tampons des concentrations de plomb, d’arsenic ou de zinc. En tout, ils ont identifié 16 métaux différents. Pourquoi est-ce inquiétant ?
Quand l’intimité des femmes est exposée à du plomb et arsenic
«Cette étude est une première étape car même si nous avons trouvé des métaux dans les tampons, nous ne savons pas si ces métaux peuvent s’en échapper et être absorbés par le corps», a déclaré Jenni Shearston à Euronews Health. Elle est chercheuse à l’Université de Californie à Berkeley et auteure principale de l’étude. Avec son équipe, elle a analysé 14 marques de tampons, de tous types. Tous, contenaient des métaux en faibles quantités.
Les tampons en coton bio plus « safes » ?
Pas forcément, estiment les chercheurs. En effet, selon leur étude, les concentrations de plomb étaient plus élevées dans les tampons non biologiques. Mais ceux bio contenaient plus d’arsenic.
Quel impact sur la santé des femmes ?
«Nous ne savons pas si les métaux contenus dans les tampons ont un impact sur la santé», estime la chercheuse améicaine. Toutefois, cette découverte est préoccupante car le vagin est «hautement absorbant» et les personnes qui ont leurs règles utilisent des tampons régulièrement pendant des années.
Du zinc dans les culottes menstruelles et vêtements
Selon Euronews Health, le cuivre et le zinc «sont souvent ajoutés aux textiles tels que le coton pour réduire les odeurs car ils sont antimicrobiens». Ils sont aussi ajoutés aux culottes menstruels. Pourtant, «certaines recherches ont suggéré qu’ils pourraient ne pas être aussi efficaces dans les vêtements portés sur le corps humain qu’ils le sont en laboratoire».