Une étude française a récemment révélé que l’heure à laquelle nous mangeons au cours de la journée pourrait avoir un impact sur le risque de développer des maladies cardio ou cérébrovasculaires. Découvrez plus d’information dans notre article ci-dessous.
Le lien entre notre rythme circadien et le risque de maladies cardiovasculaires selon NutriNet-Santé
Plus de 100 000 personnes ont participé à la cohorte NutriNet-Santé qui a duré 13 ans, de 2009 à 2022. L’étude, pilotée par l’Inserm et l’université Sorbonne Paris Nord, suggère que manger tardivement pour la première ou la dernière fois de la journée serait associé à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires.
Les scientifiques ressortent également qu’une durée plus longue du jeûne nocturne est significativement associée à une diminution du risque de maladies cérébrovasculaires (Exp : AVC). Les résultats de la cohorte sont publiés dans le journal Nature Communications.
Les comportements alimentaires jouent donc un rôle majeur dans la survenue et l’évolution de ces maladies. En plus, l’heure de la prise alimentaire (repas, collations…) en alternance avec les périodes de jeûne synchronise votre rythme circadien (horloge interne de votre corps) influençant ainsi votre métabolisme et fonction cardiaque.
Dans ce contexte, les résultats de la recherche concluent qu’une première prise alimentaire de la journée plus tardive, par exemple liée au saut du petit-déjeuner, augmente le risque de maladie cardiovasculaire, avec un pourcentage de 6 % du risque par heure. Quant à la dernière prise alimentaire de la journée, dîner après 21 h 00, est associé à une augmentation de 28 % du risque de maladie cérébro-vasculaire, en particulier chez les femmes.
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde
Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires demeurent la première cause de mortalité dans le monde entier.
Malgré les progrès thérapeutiques, l’organisation mondiale de la santé estime à 17,9 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardiovasculaires, soit 31 % de la mortalité mondiale totale.
Ces maladies entraînent de nombreuses complications aiguës ou chroniques telles que un infarctus du myocarde, AVC, insuffisance cardiaque, atteinte des extrémités des membres inférieurs, insuffisance rénale chronique, maladies d’Alzheimer, ou encore des troubles de la vision.