A partir de 40 ans, perdre trop de poids n’est pas une bonne idée. Selon une nouvelle étude américaine, une perte de poids augmenterait le risque de développer la maladie d’Alzheimer. On fait le point.
1,2 million de Français atteints d’Alzheimer
En France, 1,2 million de personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer selon l’Assurance-maladie. Dans le monde, près de 10 millions de nouveaux cas sont rapportés selon l’Inserm. Les scientifiques se penchent depuis des années sur les facteurs de risques évitables. Selon une nouvelle étude, publiée dans la revue Alzheimer’s & Dementia la perte de poids après 40 ans serait l’un de ces facteurs de risque.
La perte de poids après 40 ans
«Si, après une augmentation constante du poids à mesure que l’on vieillit, il y a une perte de poids inattendue après la quarantaine, il faut consulter son médecin et comprendre pourquoi» alerte le Pr Rhoda Au. Il est chercheur à l’université de Boston et co-auteur de l’étude. Une perte de poids soudaine après quarante ans serait un signe avant-coureur de la maladie d’Alzheimer.
Participants suivis pendant 39 ans
Les scientifiques américains ont analysé les données d’une étude de grande envergure appelée la Framingham Heart Study. Pendant 39 ans, les chercheurs ont comparé les taux de démence de tous les participants, ceux dont le poids a augmenté, a diminué ou est resté stable. Les chercheurs ont observé que les participants dont l’IMC avait augmenté, puis diminué après 40 ans, avait plus de risques de contracter la maladie d’Alzheimer.
La sédentarité et l’obésité : facteurs à risque
Les scientifiques soulignent que cette étude ne doit pas être mal interprétée. Rester dans une situation de surpoids ou d’obésité n’est pas conseillé. En effet, ce sont aussi des facteurs de risques de la maladie d’Alzheimer. De plus la sédentarité, l’insuffisance d’activité physique et une mauvaise alimentation augmentent également le risque de développer la maladie neurodégénérative.
Sources : Inserm Alzheimer & Dementia