Les pharmacies sont confrontées à une hausse de 17% depuis 2019. Une augmentation qui est commune à toute la France. Ce sont les clients qui en sont à l’origine. De quoi parle-t-on ?
Les pharmaciens dénoncent cette augmentation
Depuis 2019, les pharmaciens déplorent une hausse des agressions de 17% selon les informations de franceinfo. Ce sont surtout les officines des villes moyennes (- de 30.000 habitants) et petites villes (- de 5.000 habitants) qui sont concernées. «Il y a clairement une augmentation par rapport à 2019», indique sur franceinfo Carine Wolf-Thal, la présidente de l’Ordre national des pharmaciens.
Un médicament non délivré et situation agressive
Les agressions subies par les pharmaciens sont liées, en grande majorité, à une impossibilité de délivrer les médicaments demandés. Cela concerne 70% des agressions. «Les tensions d’accès aux soins ou même à un médecin, cela crée des tensions dans la population qui n’ont pas toujours ou plus comme avant accès à leurs médicaments», explique Carine Wolf-Thal, présidente de l’Ordre national des pharmaciens.
Insultes, coups et menaces avec arme
Si les agressions sont surtout verbales avec des « insultes », la présidente de l’Ordre alerte sur «des coups, parfois mêmes avec des armes, dans 5% des cas.» Les régions où le nombre de déclarations d’agressions a été le plus important sont l’Auvergne Rhône-Alpes, l’Île-de-France et les Pays de la Loire.
Peu de plaintes déposées…
L’Ordre national des pharmaciens insiste sur l’importance de déclarer toutes les agressions. Seuls 35% des pharmaciens ont porté plainte à la suite de leur agression, selon le rapport de l’Ordre, dévoilé par franceinfo.