Une étude Européenne a montré que plus de 50 % des foyers français utilisent le gaz pour cuisiner, et sont exposés à des concentrations en dioxyde d’azote supérieures à la limité recommandée par l’Organisation mondiale de la santé.
Cette exposition dangereuse aurait un impact négatif sur la santé. On vous dit tout.
1. Une exposition qui dépasse les limites journalières préconisées par l’Organisation mondiale de la santé
Une étude néerlandaise a été menée dans 7 pays européens, en plaçant des capteurs dans quelques foyers pour mesurer leur exposition au dioxyde d’azote, émis par la cuisson au gaz.
En France, les chercheurs ont mis des capteurs dans plus de 30 maisons, utilisant la cuisson au gaz (plaques de cuisson ou des fours) et ils les ont surveillées pendant plusieurs semaines.
Les résultats étaient inquiétants… Plus que la moitié des foyers français dépassent le seuil journalier recommandé par l’OMS, pour l’exposition au NO2. Cependant, on peut utiliser les cuisinières électriques sans problème.
D’après les résultats de la recherche, les imites de concentration en dioxyde d’azote (NO2) étaient deux fois plus élevés dans les maisons contenant des appareils de cuisson au gaz, que dans ceux disposant d’appareils de cuisson électrique.
2. Le dioxyde d’azote est dangereux pour la santé
La cuisson au gaz affecte la qualité de l’air intérieur. L’Organisation mondiale de la santé a déjà fait des campagnes de sensibilisation à ce sujet. En effet, les enfants vivant dans des maisons équipées de ce genre d’appareil de cuisson ont 19 % de risques de développer des maladies respiratoires, à cause du dioxyde d’azote.
Ce gaz provoque une inflammation des voies respiratoires (irritation de la gorge, des sifflements, des crises d’asthme…) surtout chez les plus jeunes.
D’autres études ont démontré que plus de 150 000 enfants ont été identifiés comme ayant des signes d’asthme, liés à cette exposition.