Également appelée alopécie androgénétique, la calvitie touche 1 homme sur 2 contre 2 femmes sur 10 en Europe, et peut être d’origine hormonale ou génétique. En savoir plus.
Connaissez-vous la différence entre l’alopécie et la calvitie ? En effet, l’alopécie se définit par une perte excessive de cheveux. Un inconvénient souvent lié à l’hérédité, ce phénomène frappe les hommes à tous les âges. Pourquoi, comment, on vous explique tout !
Quels sont les premiers signes de la calvitie ?
Les premiers signes de la calvitie se développent lentement et progressivement. La calvitie peut apparaître subtilement et de différentes façons :
- Modification de la ligne de naissance des cheveux. Chez l’homme, un recul progressif de la ligne de cheveux au niveau du front, des tempes et/ou la naissance d’une tonsure.
- Perte de volume capillaire.
- Cheveux tombent partout en formant des zones circulaires.
- Perte excessive de cheveux lors de la douche ou du brossage.
- Repousse des cheveux plus lente.
- Une réduction de la densité des cheveux chez les femmes et les hommes.
La calvitie d’origine hormonale
La calvitie d’origine hormonale, également connue sous le nom d’alopécie androgénétique, est une forme de perte de cheveux, influencée par les hormones. Elle est souvent héréditaire.
La principale hormone impliquée dans la calvitie hormonale est la dihydrotestostérone (DHT). Chez les hommes génétiquement prédisposées, la DHT peut affecter les follicules pileux en les rétrécissant progressivement, ce qui va entraîner la chute progressive des cheveux.
Mais pourquoi la calvitie touche surtout les hommes ?
Ce problème de la calvitie posait question à Hippocrate depuis très très longtemps. En effet, les chercheurs suggèrent que les hommes caucasiens sont les plus touchés par la perte de cheveux.
En Europe, la calvitie touche un homme sur deux à 50 ans et plus de trois hommes sur quatre après 70 ans, en raison de différences hormonales et génétiques.
La calvitie d’origine hormonale est fortement liée à la production de la dihydrotestostérone, un dérivé de la testostérone. Les hommes ont généralement des niveaux plus élevés de testostérone, ce qui signifie qu’ils produisent également plus de DHT.
Chez les individus génétiquement prédisposés, une sensibilité accrue à la DHT peut entraîner une chute de cheveux. Chez les femmes, les œstrogènes peuvent offrir une certaine protection contre la perte de cheveux.
De plus, la calvitie est souvent héréditaire. Si un homme a des membres de sa famille, tels que son père, ses grands-pères ou ses oncles, qui ont souffert de calvitie, il a plus de chances de développer lui-même ce problème.