Une femme, griffée par un chat sauvage, a été admise à l’hôpital de Reims. La patiente est décédée de la rage deux jours plus tard malgré une prise en charge rapide.
Une femme contracte la rage d’un chat sauvage
Blessée par un chat sauvage à l’étranger, une femme a été prise en charge en urgences à l’hôpital de Reims le 12 octobre dernier. Malgré des soins immédiats, elle n’a pas survécu. Aucun cas de rage humaine n’avait été observé en France depuis 1924, rapportent les autorités sanitaires «Les cas de rage en France proviennent tous d’animaux contaminés à l’étranger », précise le ministère de l’Agriculture. Et d’ajouter : la rage ne se transmet pas d’Homme à Homme.
Comment se protéger de la rage ?
Si vous êtes à l’étranger, évitez toutes morsures, griffures et autres contacts de salive sur plaie ou muqueuse dans un pays où la rage circule chez les chiens ou la faune sauvage. Évitez également les contacts avec des chauves-souris, y compris en France métropolitaine. Ce sont les seuls mammifères qui peuvent encore transmettre la rage en France, même si le risque est faible.
Contact avec un animal suspect : faites-vous vacciner
L’année dernière, «2 391 personnes ont reçu une prophylaxie post-exposition dans un centre antirabique français», affirme l’Institut Pasteur. Parmi ces personnes, 62,2 % de personnes furent exposées à la rage à l’étranger. La prophylaxie comprend notamment un vaccin contre la rage et des anticorps.
Fièvre, douleurs, fourmillements, brûlures…
Le vaccin, injecté à temps, est efficace à 100% contre la rage. A condition que le traitement soit effectué rapidement après l’exposition. « Avant l’apparition des premiers symptômes qui signe une évolution inexorablement fatale», précise l’Institut Pasteur. La rage peut incuber pendant 2 à 3 mois. Les premiers symptômes sont une fièvre accompagnée de douleurs, des fourmillements et/ou des brûlures au niveau de la plaie.
Un commentaire
Erreur : il y a eu un cas de rage sur un patient qui avait eu une greffe de l’oeil , c’était il y a 3 ou 4 décennies. Le greffon avait été prélevé sur une femme d’origine égyptienne qui était décédée d’une méningo-encéphalomyélite (la rage n’avait pas été suspectée avant le décès).