On vous explique pourquoi une mycose vaginale doit être prise au sérieux.
Quels sont les symptômes d’une mycose vaginale ?
Démangeaisons, pertes blanches souvent malodorantes : les symptômes de la mycose vaginale sont facilement reconnaissables. Cette infection gynécologique, appelée aussi vaginite, n’est pas douloureuse mais très gênante. Dans un premier temps, effectuez une toilette intime exclusivement externe avec un savon au pH neutre sans parfum. Votre pharmacien pourra vous conseiller sur l’usage d’ovules médicamenteux, de capsules vaginales ou de crèmes adaptées. Ces produits sont vendus sans ordonnance.
Comment utiliser ces produits ?
Les ovules et les capsules sont à insérer dans le vagin, le soir avant de se coucher. Il existe des formes à libération prolongée. Dans ce cas, une seule application est nécessaire. La crème est à appliquer à l’extérieur du vagin, pendant plusieurs jours. « Tant que le traitement n’a pas agi, abstenez-vous de relations sexuelles ou utilisez un préservatif pour ne pas contaminer votre partenaire » rappelle le site Ameli.fr. Il faut souvent patienter 24 à 48 heures avant de ressentir une amélioration.
Quand faut-il consulter ?
Si vous êtes enceinte, consultez votre médecin plutôt que d’avoir recours à l’automédication. De même, si vous faites régulièrement des mycoses vaginales, il s’agit peut-être d’une forme chronique. La mycose est dite chronique quand il y a entre quatre à six épisodes par an.
Les douleurs peuvent s’accroître et gêner à la fois votre vie quotidienne et votre vie sexuelle. Dans ce cas, consultez.
Quels traitements prescrits ?
Le médecin ou la sage-femme vérifiera qu’il ne s’agit pas d’une allergie, d’un herpès génital ou d’une sécheresse vulvaire. Il vous prescrira un traitement antifongique, par voie orale, pendant plusieurs mois. Ce traitement sera complété par des probiotiques afin d’aider la flore vaginale à se reconstituer.