Ce n’est pas des mensonges, ils l’ont presque fait : des chercheurs scientifiques ont réussi à découvrir le moyen de freiner le vieillissement et d’améliorer la médecine régénérative. Ils ont relié le système circulatoire des souris âgées à celui des jeunes souris. Ce n’est pas très clair ? Découvrez plus de détails dans notre article ci-dessous.
Retarder le vieillissement grâce à la génétique
Ce n’est pas un scénario de science-fiction, des généticiens prétendent avoir découvert un moyen de freiner le vieillissement, comme le démontre une étude parue dans le journal Nature Aging. L’expérience a été faite par une équipe de chercheurs américains, de l’université de médecine de Duke. Ils ont joint par chirurgie, les vaisseaux sanguins des jeunes souris et des vieilles souris.
Selon les résultats obtenus, les scientifiques ont remarqué un allongement de 6 à 9 % de la vie des souris âgées ! En plus, leurs cellules présentaient des signes de rajeunissement.
Néanmoins, les généticiens américains cherchent toujours à savoir comment et pourquoi cela serait-il possible, mais les résultats de l’étude suggèrent que le sang des jeunes souris contiendrait des éléments favorisant la longévité.
La technique de la parabiose hétérochronique
Le vieillissement est un processus complexe et inévitable – les cellules dégénèrent et deviennent dysfonctionnelles avec l’âge. Et si la science démontre que le processus du vieillissement est réversible ?
Le mythe dit que les vampires se nourrissent de sang pour rester jeune… et il se trouve qu’il existe une technique un peu similaire qui s’appelle la “parabiose hétérochronique”.
Pour ce faire, les généticiens ont relié les systèmes circulatoires des jeunes et vieilles souris au niveau de leur flan, de façon à ce que les vaisseaux sanguins de leur peau se rejoignent. Cette pratique est connue pour ses effets de rajeunissement fonctionnel sur plusieurs tissus. Les souris ont été maintenues dans cet état de parabiose pendant 90 jours, ensuite elles ont été séparées avec précaution.
Les jeunes souris ont connu un vieillissement accéléré pendant ce temps, puis ont récupéré leur vitalité après la parabiose et sont revenues à leur état initial. Les vieilles souris, quant à elles, ont commencé à perdre leurs jeunes cellules accumulées au cours de la parabiose… mais elles ne sont pas revenues à leur état initial !
Au cours de l’expérience, les scientifiques ont également étudié les marqueurs génétiques et moléculaires présents dans le sang des souris, et ont remarqué que ces marqueurs se sont freinés pendant la parabiose, avant de se remettre en marche.