Des milliers de Français, bien portants ou malades, participent à des essais cliniques afin de tester de nouveaux médicaments. Comment faire si vous voulez en faire partie ?
Comment participer à un essai clinique ?
Votre médecin généraliste ou spécialiste peut être amené à vous parler d’un essai clinique en cours ou à venir si vous correspondez aux critères de l’essai. Sinon, vous pouvez postuler à une annonce (affiche chez le médecin, sur les réseaux sociaux). Autre possibilité : «se porter volontaire de façon indépendante, en prenant contact avec des structures dédiées à la recherche clinique et en santé, telles que les centres d’investigation clinique (CIC) de l’Inserm», précise l’Inserm.
Qui peut participer à un essai clinique ?
Si vous rentrez dans les « cases » de l’essai, vous pouvez postuler, que vous soyez bien portant ou malade.
Les essais cliniques sont menés sous la direction d’un médecin expert dans le domaine concerné. L’Inserm rappelle que ce médecin vous informe de :
- l’objectif de la recherche
- sa méthodologie
- les bénéfices attendus
- les contraintes et les risques prévisibles
- le droit de refuser de participer à une recherche
Un examen médical complet
Vous bénéficiez d’un examen médical préalable avant de vous engager dans l’essai clinique. Les résultats vous sont communiqués directement, ou par l’intermédiaire d’un médecin. «Être volontaire ne signifie pas qu’on sera automatiquement être intégré dans un essai», souligne l’Inserm. Pour chaque études des critères d’inclusion sont imposés : âge, sexe, type et stade de la maladie (ou en bonne santé), antécédents médicaux et maladies associées. «Ces critères garantissent l’homogénéité des groupes, et donc l’obtention de résultats fiables, pertinents et robustes» ajoute l’Institut de recherche médicale.