Emmanuel Macron vient d’annoncer la création de 12 nouveaux instituts hospitalo-universitaire (IHU). C’est une bonne nouvelle pour la recherche médicale, pour les patients d’aujourd’hui et de demain. On vous explique pourquoi.
1,7 milliards d’euros pour la recherche
Le chef de l’État a annoncé le 16 mai le plan Innovation santé 2023 à l’Institut Curie. Ce plan consacré au développement de la recherche médicale est doté d’un budget de 1,7 milliard d’euros. L’objectif est de « faire rayonner l’excellence française au niveau mondial ». Dans ce but, 12 nouveaux instituts hospitalo-universitaire (IHU) et quatre « bioclusters » seront créés. Les bioclusters sont des regroupements de laboratoires, de centres de recherche, de centres de soins et d’entreprises dans le domaine de la santé.
Eradiquer la leucémie
L’un de ses 12 IHU est l’Institut Européen de la Leucémie et la Fondation de l’Université Paris-Cité, rapporte la journal Le Parisien. Les chercheurs de ce nouveau IHU sont ambitieux. Ils travaillent sur des nouveaux traitements afin de «transformer radicalement le pronostic de la leucémie, voire de l’éradiquer».
De l’audition aux cancers de la femme
Chaque IHU bénéficie d’un financement compris entre 20 et 40 millions d’euros. Leur objectif est d’améliorer les conditions de vie des malades et de développer des traitements innovants. Les nouveaux IHU vont ainsi travailler sur les maladies vasculaires cérébrales, les troubles du neuro-développement de l’enfant, les cancers de la femme ou les troubles de l’audition.
Un travail de longue haleine
Les fonds alloués aux IHU vont permettre un bond en avant pour les équipes médicales et les chercheurs. C’est le cas, par exemple, du CHU de Nancy «retenu pour la création d’un « IHU émergent » dédié aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)», relaye France Bleu Lorraine. En effet, il n’existe toujours pas de traitement curatif. «Il s’agit bien de permettre aux personnes atteintes […] de vivre une vie normale avec la maladie, de réduire les délais de diagnostic et le nomadisme médical et d’ouvrir aussi la perspective d’une guérison» témoigne Mathieu Klein, maire de Nancy, au micro de France bleu.