La France est le pays est le plus touché d’Europe par la grippe aviaire. Le risque est élevé face à la multiplication de foyers de virus. Les volailles sont confinées, d’autres abattues. Les prix augmentent.
Épizootie prise très au sérieux
Dans un communiqué du mercredi 9 novembre 2022, les autorités sanitaire françaises indiquent que «le nombre de cas d’influenza aviaire en élevage et dans la faune sauvage est en forte augmentation en France métropolitaine». Le niveau de risque est «élevé», ce qui implique le confinement automatique des bêtes dans tout le pays. La situation «se dégrade», alerte de son côté le ministère de l’Agriculture.
Augmentation du prix des œufs et du poulet
Près de 770.000 animaux ont été abattus depuis cet été pour tenter de contenir l’épizootie. Cela concerne les élevages de poules pondeuses, de poulets et de canards. «Le prix des œufs a augmenté de 63,3% entre mars 2021 et mars 2022», constate le quotidien toulousain La Dépêche du Midi. Quant au prix de la viande de poulet à la sortie de l’abattoir, il a augmenté de «30 à 35% entre janvier 2020 et juillet 2022», rapporte BFMTV. Autre cause de cette augmentation : la hausse du prix des céréales, aliment de base des volailles, depuis la guerre en Ukraine.
Un vaccin pour les poules ?
Le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, l’a confirmé au micro de France bleu Périgord. Le vaccin contre la grippe aviaire « a été autorisé à l’expérimentation au mois de juin. L’expérimentation est en cours dans plusieurs pays dont la France.» Et d’ajouter : «on aura des résultats plus tangibles en décembre-janvier ce qui permettra ensuite – dès lors que le vaccin serait qualifié – d’avoir une stratégie vaccinale pour la saison prochaine».