Le Premier ministre souhaite améliorer l’accès à la santé en 2025 par plusieurs mesures. Lors de son discours de politique générale, il a parlé des déserts médicaux, des infirmiers et des kinés. On vous en parle.
Les déserts médicaux : priorité du gouvernement
Dans son discours de politique générale, le 1er octobre, Michel Barnier a fait de la lutte contre les déserts médicaux et la pénurie de soignants « l’une des priorités » de l’exécutif. Il souhaite inciter tous les internes en médecine, sur la base du volontariat, à exercer dans les territoires en manque de soignant. Un programme baptisé « Hippocrate ». Ce programme serait aussi étendu aux internes en médecine étrangers.
Plus de médecins formés
«Le temps est révolu où l’on avait la crainte de former trop de médecins», a déclaré le Premier ministre. Début 2024, Gabriel Attal avait promis d’augmenter la capacité du cursus de médecine, avec 12 000 étudiants en deuxième année de médecine dès 2025, au lieu de 10 800 en 2023. Faut-il encore que les moyens d’encadrer ces futurs médecins suivent dans les facultés de médecine. Mais aussi dans à l’hôpital public où les externes puis les internes se forment sous la houlette d’un médecin senior.
Reconnaissance des compétences des infirmiers
Le Premier ministre poursuit la délégation de compétences aux infirmiers. La loi « infirmières-infirmiers » veut leur donner «un rôle élargi dans la prise en charge des patients». Le but est d’aller «plus loin dans la reconnaissance de leur expertise et de leurs compétences».
Rôle étendu pour les kinés
Deux autres professionnels de santé vont voir leur compétences élargies : les pharmaciens et les masseurs Kinésithérapeutes. Toutefois, Michel Barnier n’a pas donné plus de précisions concernant ces deux professions. Enfin, le chef du gouvernement veut «s‘attaquer à la simplification et à la suppression» de la «paperasse» qui prend du temps aux soignants au détriment des consultations. Un constat observé par tous les professionnels de santé, sans solution pour le moment.