Elisabeth Borne va interdire les cigarettes électroniques jetables appelées aussi puffs. Ces cigarettes aromatisées ont fait bondir les associations anti-tabagisme. Pour quelles raisons ?
Les puffs incitent les ados à fumer
Les cigarettes électroniques jetables incitent les adolescents à fumer. En cause : leur emballage attrayant et leurs goûts sucrés comme des bonbons. En effet, les puffs affichent les goûts fraises, barbe-à-papa, pastèque, etc. Si elles ne contiennent pas toutes de la nicotine, elles sont un premier pas vers «l’habitude» de fumer et le risque de maladies associées. En effet le tabac augmente le risque de 56 maladies comme les cancers et maladies cardiovasculaires.
Les puffs ne sont pas écologiques.
Après 300 à 500 aspirations, la cigarette électronique est jetée car inutilisable. Elle n’est pas recyclable. En effet les puffs «contiennent une batterie rechargeable mais pas de port de charge et sont conçues pour être jetées une fois la batterie épuisée», explique le site Générations sans tabac. Or ces batteries sont composées «de métaux lourds, de circuits électroniques, de plastique et de résidus de liquides et nicotine qui deviennent des sources massives et dangereuses de déchets», précise le site.
L’interdiction des puffs aux mineurs
Les puffs sont en vente libre dans d’autres pays européens comme l’Espagne. Sans compter leur vente sur internet. En théorie, les mineurs ne peuvent pas se procurer de puffs en France ni sur Internet. En octobre dernier, le collectif d’associations Alliance contre le Tabac a demandé l’interdiction immédiate de la puff. Le gouvernement s’est engagé à l’interdire «prochainement».