L’arthrose est une maladie inflammatoire complexe qui comprend des différentes localisations anatomiques. Les principales innovations thérapeutiques ont été réalisées dans la gonarthrose.
Les nouveaux traitements de l’arthrose ciblent deux objectifs : le premier est de traiter les symptômes, en particulier la douleur, le second concerne la protection du cartilage.
L’arrivée de la genougraphie a marqué un tournant dans la prise en charge des douleurs de l’arthrose. L’effet antalgique de cette technologie a été majeur. On vous explique tout !
L’arthrose et ses premiers signes
L’arthrose est la maladie des articulations la plus répandue en France, touchant ainsi 10 millions de personnes. Elle est caractérisée par l‘usure du cartilage et touche n’importe quelle articulation mobile.
Les articulations les plus touchées sont celles qui relient les vertèbres cervicales et lombaires, les hanches, les genoux mais également les pieds et les mains.
L’arthrose se manifeste différemment d’une personne à l’autre, cependant, les symptômes les plus courants sont :
- une douleur articulaire ;
- des raidissements des articulations ;
- des courbatures ;
- une enflure des articulations ;
- des raideurs articulaires matinales ;
L’intérêt de la genougraphie dans le traitement de l’arthrose du genou
Le genou est l’une des articulations les plus complexes de notre corps. Malgré les différentes techniques d’imagerie, il arrive parfois que les douleurs au genou ne soient pas liées à l’importance des dommages à l’articulation. Mais il y a un espoir : la genougraphie !
Il s’agit d’une innovation inventée par une équipe de recherche canadienne du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), à la suite d’un travail d’une vingtaine d’années. Cette technologie québécoise est réalisée à l’aide d’un harnais attaché à certaines zones stratégiques de la jambe où la peau bouge très peu et auquel des marqueurs sont fixés.
La genougraphie a pour but d’évaluer avec précision et en temps réel la fonction dynamique du genou.
« Grâce à la genougraphie, nous parvenons à mesurer avec une précision suffisante les petites rotations non visibles à l’œil nu lorsque le patient marche sur un tapis en laboratoire »
Explique Mme Nicola Hagemeister, professeure au Département de génie des systèmes de l’ÉTS et chercheuse au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM).
Enfin, la genougraphie est commercialisée par l’entreprise montréalaise « Emovi » dans des hôpitaux et cliniques répartis dans huit pays, dont le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France.