Une équipe de chercheurs australiens a suivi pendant 4 ans des adultes de 40 ans et plus. Ceux qui avaient cette habitude étaient en meilleure santé physique et mentale, avec une espérance de vie bien plus longue.
Plus de 40 ans ?
Des chercheurs de l’Université Griffith en Australie ont analysé les données de santé des Américains de 40 ans et plus en fonction de leur activité physique. Ils ont suivi leur état de santé entre 2003 et 2006. Les résultats de cette étude viennent d’être publiés dans le British Journal of Sports Medicine.
Marcher, courir, jouer, danser…
«S’il y a quelque chose que vous pouvez faire pour réduire de plus de moitié votre risque de décès, l’activité physique est extrêmement puissante», a déclaré Lennert Veerman. C’est l’auteur principal de l’étude. Au cours de l’étude, les personnes les plus actives avaient 73 % de risques en moins de mourir, toutes causes confondues, que les adultes les moins actifs.
Combien de sport par jour pour les plus actifs ?
Dans le cadre de leur étude, les chercheurs australiens ont mesuré le niveau d’activité des adultes les plus actifs. Ce niveau correspondait à une marche de deux heures et 40 minutes par jour. La bonne nouvelle concerne les personnes qui ne sont pas du tout sportives. Si elles commencent à marcher et sont régulières, chaque heure de marche leur fait gagner 6 heures d’espérance de vie.
5 ans d’espérance de vie pour toute la population américaine si…
«Si tous les individus étaient aussi actifs que les 25 % les plus actifs de la population, les Américains de plus de 40 ans pourraient vivre 5,3 ans de plus en moyenne», analysent les chercheurs. Ainsi, l’espérance de vie moyenne aux États-Unis passerait de 78,6 ans en 2017 à 83,7 ans.
Activité physique : bon pour la santé physique et mentale
L’activité physique régulière a déjà démontré son efficacité pour diminuer les risques de maladies cardiovasculaires et le diabète. Ses effets sont aussi bénéfiques pour la santé mentale avec moins de risque d’anxiété et de dépression.
Donner une place aux vélos et aux piétons dans les villes
L’équipe de scientifiques australiens suggèrent de rendre les villes plus accessibles à pied et à vélo. « Nous pourrions non seulement augmenter la longévité, mais aussi réduire la pression sur nos systèmes de santé et sur l’environnement ». Un tournant qu’a déjà pris de nombreuses villes françaises, comme celle de Strasbourg.