C’est une étude de l’Insee qui le dit : statistiquement, il y a un jour de l’année où l’on a plus de risque de mourir. Et ce n’est pas en plein été ni un jour férié…
Le syndrome de l’anniversaire
En 2023, 639 300 personnes sont décédées en France. C’est 35 900 personnes de moins qu’en 2022, selon une étude de l’INSEE, relayée par Europe 1. L’un des jours les plus « meurtriers » est celui de son anniversaire. L’INSEE l’explique par «un moment de comportement à risque, des accidents de la route», pour les plus jeunes. «Mais aussi des accidents cardio-vasculaires pour les personnes d’âge intermédiaire liés à la consommation excessive d’alcool».
Peu de morts le 15 août
Les jours fériés ne sont pas les jours les plus meurtriers, à l’égard du 15 août où «peu de décès sont enregistrés». De manière générale, l’INSEE constate moins de décès les jours fériés à l’hôpital. L’Institut estime que moins d’interventions chirurgicales sont prévues lors des congés.
Ce jour est celui où il y a le plus de décès
Le 3 janvier est le jour de l’année où le plus grand nombre de décès est recensé. Ce jour-là, l’INSEE enregistre en moyenne 1900 décès contre 1600 les autres jours de l’année. «C’est un jour qui suit les fêtes de fin d’année», analyse Chloé Tavan de l’INSEE, dont les propos sont rapportés par Europe1.
«On peut penser qu’il y a des facteurs de nature psychologique qui vont jouer derrière ce qu’on appelle ‘report de la mort’ d’une personne qui serait malade ou en fin de vie et qui pourrait retarder l’inévitable pour profiter d’un moment de convivialité en famille supplémentaire».