D’après de nombreuses études scientifiques, crier n’est pas seulement communiquer, c’est aussi un véritable intérêt pour votre santé en mettant en mouvement de nombreux organes. En savoir plus !
1. Crier chasse le stress
Le stress peut avoir un impact sur votre respiration et votre rythme cardiaque. Votre respiration devient plus saccadée et profonde : ceci entraîne une contraction de votre diaphragme, et ralentit les battements de votre cœur, décrit un pneumologue.
Le cri, qui nécessite forcément une expiration, permet d’évacuer le stress et de détendre le diaphragme. Cela va entraîner un relâchement des tensions. Pour pratiquer le cri, l’expiration doit être longue pour vider les poumons.
2. Crier améliore les performances
En effet, crier entraîne une libération d’adrénaline, qui est une hormone associée à la réponse au stress. En une fraction de seconde, l’adrénaline pousse votre corps à réagir rapidement dans des situations stressantes. Elle entraîne un afflux d’oxygène vers votre cerveau et muscles. En clair : une augmentation de l’énergie et de la performance physique.
En pratique, vous pouvez tester la méditation dynamique qui combine la respiration, le mouvement et l’expression émotionnelle pour favoriser la libération de l’énergie bloquée et l’éveil de la conscience.
3. Crier booste l’énergie
Le cri peut également améliorer la force physique en raison de la stimulation de certains facteurs physiologiques liés au stress et aux hormones ! Lorsque vous criez, votre rythme cardiaque augmente, et votre circulation sanguine est envoyée vers les membres du haut de votre corps pour reprendre de l’oxygène donnant une impression d’énergie…
Le cri, aussi appelé « kiai » dans la tradition japonaise, est utilisé pour concentrer l’énergie avant d’effectuer un mouvement puissant.
4. Le cri diminue la douleur
Une étude réalisée en 2015 par des chercheurs britanniques, a montré que le cri serait hypoalgique : il pouvait réduire la sensibilité à la douleur.
Pendant l’essai, les scientifiques ont demandé aux personnes qui ont participé à cette étude, de mettre leurs mains dans un bac d’eau glacée : la moitié avait le droit de crier, les autres devaient rester silencieux. Le premier groupe a tenu plus longtemps, avec une sensibilité à la douleur moins importante que le deuxième groupe.
Les scientifiques ont pu confirmé qu’une diversion cognitive pourrait empêcher de se concentrer sur la sensation de douleur quand on crie !