On le sait : certaines habitudes de vie, comme le tabac, l’alcool ou le stress, diminuent notre espérance de vie. Cependant, d’autres, faciles à adopter pourrait prolonger notre vie d’une vingtaine d’années.
Jusqu’à 23,7 années gagnées
Pour vivre plus longtemps, certaines attitudes et habitudes sont à adopter au quotidien. C’est du moins ce que révèle une étude menée par l’American Society for Nutrition à Boston et relayée par The Guardian.
Pour mener ces recherches, les données recueillis à travers des questionnaires et des dossiers médicaux collectés entre 2011 et 2019 ont analysées. Parmi les personnes interrogées, on compte 700 000 anciens combattants américains âgés de 40 à 99 ans. « Les hommes et les femmes qui ont adopté huit facteurs de style de vie thérapeutiques pourraient gagner respectivement 23,7 ou 22,6 ans d’espérance de vie à l’âge de 40 ans par rapport à ceux qui n’ont pas adopté de facteurs de style de vie », peut-on lire.
8 habitudes
Ainsi, huit habitudes de vie ont été mises en avant.
- Manger de façon saine et équilibrée,
- Ne pas fumer,
- Avoir un bon sommeil,
- Avoir une activité physique régulière,
- Gérer le stress,
- Évitez la consommation excessive d’alcool,
- Évitez la dépendance aux opioïdes,
- Avoir des relations sociales positives.
En générale, ces habitudes en haut de liste sont recommandés par les autorités de santé et les médecins. Mais concernant le fait d’avoir des relations sociales positives, il semblerait qu’avoir un bon entourage bienveillant est tout aussi important.
Attention à d’autres faits
Ces gestes sont à mettre en place le plus rapidement possible. « Le plus tôt sera le mieux, mais même si vous ne faites qu’un petit changement dans la quarantaine, la cinquantaine ou la soixantaine, cela reste bénéfique », d’après Xuan-Mai T Nguyen, l’auteur principal.
D’autres facteurs sont cités comme raccourcissant la durée de vie. C’est le cas de :
- La consommation d’opioïdes, de tabac, ou la sédentarité, qui causent 30 à 45 % plus de de risque de mourir prématurément.
- L’alcool, les problèmes de sommeil et le stress augmentent les risques de 20 %.