Si vous souffrez quand vous urinez ou que vous éjaculez, il est possible que vous souffriez d’un problème de prostate. Quelques signes sont à surveiller.
Un urètre comprimé
Différents signaux d’alerte liés à l’urine ou à la fonction sexuelle peuvent être causés par un dysfonctionnement de la prostate. Ces problèmes sont liés à l’adénome de la prostate, ou hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), condition fréquente chez les hommes de plus de 50 ans.
La prostate joue un rôle essentiel dans l’éjaculation et entoure l’urètre et se trouve sous la vessie. Si elle augmente de volume, elle peut entraîner des troubles urinaires et sexuels. Cette augmentation de volume peut comprimer l’urètre, entraînant ainsi une faiblesse du jet urinaire et des épisodes de pollakiurie, caractérisés par un besoin fréquent et urgent d’uriner, d’après le Dr Antoine Faix, chirurgien urologue et Vice-Président de l’Association Française d’Urologie (AFU), auprès de Femme Actuelle.
Des difficultés sexuelles
Uriner régulièrement la nuit peut être un signe. Mais vous pouvez aussi avec des douleurs à l’éjaculation, avec par exemple la présence de sang dans le sperme. Vous pouvez également avoir des difficultés à avoir une érection.
Par ailleurs, il est possible que vous ressentiez des douleurs pelvienne, entre l’anus et les testicules, qui peuvent indiquer une inflammation de la prostate : prostatite. Cette infection provoque aussi des brûlures lors de la miction ou de l’éjaculation.
Et concernant le cancer ?
Le traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate peut comprendre des médicaments, qui détendront les muscles de la vessie, de l’urètre et de la prostate. En cas d’échec, des interventions chirurgicales peuvent être prévues.
Concernant le cancer de la prostate, il est souvent asymptomatique. Cependant, il peut être détecté par un toucher rectal ou une analyse du taux de PSA dans le sang, cette protéine étant produite par la prostate. Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour un examen de la prostate à partir de 50 ans, ou à partir de 45 ans en cas d’antécédents familiaux ou de facteurs de risque spécifiques.