Oubliez le café : boire du thé le matin ralentirait le vieillissement biologique, selon une étude publiée dans The Lancet.
La première étude de ce genre
Le vieillissement biologique peut être modifié en changeant ses habitudes de vie. De cette manière, on évite plus longtemps les maladies liées à l’âge, tout en prolongeant notre espérance de vie. On parle ici de changements corporels qui arrivent quand on vieillit, mais ces derniers ne sont pas les mêmes selon les personnes, en fonction de leur mode de vie ou de certaines maladies, « plutôt que pour des différences de vieillissement réel », selon le Manuel MSD.
D’après une étude publiée dans The Lancet Régional Health, le thé aurait une influence positive sur l’âge biologique. 7 931 participants ont été analysés, tous âgés de 30 ans à 79 ans, mais aussi 6 000 autres âgées de 37 ans à 73 ans. C’est la première étude se rapportant au lien entre le thé et le vieillissement biologique, mesuré par des biomarqueurs cliniques.
De nombreux composés bioactifs
C’est le passage à la non consommation de thé à une consommation régulière de cette boisson qui a été étudié. Selon les résultats, les personnes du thé régulièrement ralentissent l’accélération de leur âge biologique, comparé à celles qui n’en boivent pas. Pour que cela fonctionne, il faut boire au moins 3 tasses par jour, soit 6 à 8 grammes de feuilles de thé quotidiennement.
Le thé contient de nombreux composés bio actifs qui lui confère ces qualités. Par exemple :
- Des polyphénols
- Des alcaloïdes puriques
- De la théanine
- Des polysaccharides de thé
- De la caféine
Les polyphénols régule les changements liés à l’âge
En outre, les polyphénols, principales substances bioactives du thé ont un effet positif sur le stress oxydatif, contre les inflammations, mais aussi pour le microbiote intestinal. Ce dernier peut jouer un rôle dans la régulation des changements causés par l’âge.
D’après les chercheurs, « les résultats soulignent le rôle potentiel du thé dans le développement d’interventions anti-âge axées sur la nutrition et dans l’orientation des politiques de vieillissement en bonne santé ».