Le diabète de type 2 pourrait être lié à notre mode de vie et notamment o notre sommeil. Les personnes qui souffrent d’insomnies ou d’un sommeil trop léger ont des taux de glycémie plus élevés que celles qui n’ont pas de problèmes de sommeil.
Un taux de glycémie plus élevé
D’après une étude, menée par l’université de Bristol et publiée dans Diabetes Care, dormir trop peu entraîne un taux de glycémie plus élevé et jouerait un rôle sur le développement du diabète de type 2. Pour leurs recherches, les scientifiques ont étudié 336 999 adultes vivants au Royaume-Uni, avec une technique statistique appelée randomisation mendélienne, qui se base sur cinq mesures du sommeil : l’insomnie, la durée du sommeil, la somnolence diurne, les siestes et la préférence pour le matin ou le soir.
« Nous avons estimé qu’un traitement efficace de l’insomnie pourrait entraîner une réduction du glucose plus importante qu’une intervention équivalente, qui réduit le poids corporel de 14 kg chez une personne de taille moyenne », lit-on. En somme, environ 27 300 adultes britanniques, âgés de 40 à 70 ans, présentant des symptômes d’insomnie fréquents, évitent le diabète, si leur insomnie est traitée.
Perturbe certaines hormones
Cette seconde étude explique que le risque de diabète était 2,5 fois plus élevé chez les sujets qui avaient dormi en moyenne cinq heures ou moins par nuit que chez ceux qui avaient dormi sept ou huit heures. Concernant les personnes qui dorment neuf heures ou plus, le risque est 1,8 fois plus élevé. Par ailleurs, ces deux types de profil montrent aussi un risque un peu plus élevé d’intolérance au glucose.