Quelle est le planning idéal à adopter chaque jour pour rester en forme, d’après une étude faite à l’Université de technologie de Swinburne, en Australie ? C’est à cette question qu’on va vous répondre dans notre article ci-dessous.
Définir la routine idéale d’une journée « santé » optimale
Il existe un programme de vie à adopter au quotidien pour faire fructifier votre capital santé, selon une équipe de scientifiques de l’Université de technologie de Swinburne en Australie.
Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont analysé le comportement de plus de 2000 participants sur une journée complète, et ce, en incluant une large gamme de marqueurs de santé, comme l’avait précisé le professeur Christian Brakenridge du Centre for Urban Transitions de l’université technologique de Swinburne.
L’objectif de ce travail est de déterminer la bonne proportion de temps passé assis, debout, consacré à dormir et à être physiquement actif pour rester en bonne santé.
Le corps a besoin de 4 heures d’activité physique et 8 heures de sommeil pour être en santé
Pour une santé optimale, la journée idéale d’une personne devrait inclure plus de quatre heures d’activité physique impliquant des exercices d’intensité légère, modérée ou vigoureuse, et au moins huit heures de sommeil, selon Christian Brakenridge.
L’activité d’intensité légère peut aller des tâches ménagères à la préparation du dîner, tandis que les exercices modérés et vigoureux impliquent des mouvements plus intentionnels tels qu’une marche rapide ou une séance d’entraînement en salle de sport.
Par ailleurs, les chercheurs ont constaté que le fait de remplacer le temps passé en position assise par une activité physique ou des mouvements d’intensité légère était associé à des taux de glycémie nettement plus favorables chez les personnes atteintes de diabète que chez celles qui n’en souffrent pas.
Les résultats montrent également que le remplacement d’une activité par une autre peut avoir un impact sur l’ensemble de la journée d’un individu.
« Dormir peut être préjudiciable à la santé si cela remplace un temps d’exercice, mais bénéfique si cela remplace un comportement sédentaire », a expliqué Brakenridge.