Un bon verre de vin, de cire ou un digestif pour se tenir chaud en hiver : nous sommes nombreux à apprécier ce petit plaisir. Mais pour autant, est-il vrai que l’alcool réchauffe, ou est-ce une croyance populaire ?
Une impression
L’alcool provoque la vasodilatation des vaisseaux sanguins à la surface de la peau. C’est-à-dire qu’il augmente la circulation sanguine dans les extrémités et réchauffe. Mais seulement durant un court moment. La taille des vaisseaux sanguins augmente, ce qui entraîne une perte de chaleur. Cette sensation cesse dès que les vaisseaux se referment.
Quand on boit et qu’on a chaud, ce n’est donc qu’une impression. D’autant que quand on est saoul, on fait bien moins attention aux signes que nous envoie notre corps, alors que l’alcool entraîne une chute de la température corporelle.
Il relâche les muscles
Quand on boit, notre corps perd un demi-degré tous les 50 grammes d’alcool consommés, ce qui correspond à 5 bières de 25 cl ou à 5 verres de vin.
L’alcool transporte la chaleur corporelle interne à la surface du corps, ce qui entraîne une perte de chaleur, qui va même à l’encontre du mécanisme de thermorégulation de notre organisme. En effet, quand il a froid, le corps provoque une diminution du calibre des vaisseaux sanguins superficiels, pour préserver la chaleur.
Enfin, l’alcool relâche nos muscles, ce qui nous empêche de frissonner. Or, ces derniers, contractions involontaires des muscles, servent à nous réchauffer. Rien ne vous empêche donc de boire un verre de votre vin préféré, mais n’oubliez de vous emmitoufler dans votre gros pull !