1. Quel IMC pour être en bonne santé ?
Les nutritionnistes nous conseillent depuis longtemps d’avoir un indice de masse corporelle (IMC) ni trop haut, ni trop bas. Cependant, les chercheurs scientifiques de l’université d’Alberta confirment que cet indice ne détermine pas la santé d’une personne et conduit parfois à prendre de mauvais médicaments. Plus d’explications dans notre article.
En effet, l’IMC se calcule simplement en fonction de la taille et du poids et c’était le standard d’évaluation des risques liés au surpoids, souvent utilisé dans les années 90. On est en bonne santé s’il est compris entre 19 et 24,9 ; maigre s’il est en-dessous, en surpoids s’il est situé entre 25 et 29,9 et enfin obèse au-delà.
2. L’IMC : est-il vraiment un mauvais indicateur ?
Le chercheur spécialisé dans l’obésité à l’université d’Alberta, a expliqué que l’IMC est utile pour avoir une idée sur les tendances de poids et corpulence, mais qu’il souffre de nombreuses lacunes.
En effet, chez certains athlètes notamment, leur masse musculaire les classe comme étant en surpoids ! Le chercher déclare également que certaines personnes qui ont un IMC de 30 et plus, peuvent être en très bonne santé, et que la taille ne devrait pas être considérée comme un problème de santé, contrairement à l’obésité.
L’IMC, pourra vous aider à choisir la bonne taille des vêtements, expliquent les chercheurs. Mais ça ne vous indique pas votre état de santé. En plus, l’IMC n’est pas un bon moyen pour diagnostiquer une maladie.
Le directeur du National Center for Weight and Wellness, explique que le spécialiste de l’obésité devrait utiliser l’IMC comme première étape, ensuite aller au-delà si c’est nécessaire.
Les médecins doivent essayer de chercher les problèmes de santé comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et des problèmes fonctionnels quand ils détectent une obésité, plutôt que de se fier à l’IMC.