En cas de fortes chaleurs, le corps a du mal à réguler sa température. Et la qualité du sommeil s’en ressent. Selon une nouvelle étude, on perd 44 heures de sommeil par an à cause de la hausse des températures.
On perd 44 heures de sommeil par an
Selon une étude publiée le 20 mai dernier dans la revue scientifique One Earth, on perd en moyenne 44 heures de sommeil par an à cause du réchauffement climatique. Pour cette étude, les scientifiques ont demandé à 47 000 personnes issues de 68 pays de porter un bracelet de suivi du sommeil.
Pourquoi dort-on mal en cas de fortes chaleurs ?
Le corps a besoin de se refroidir avant de s’endormir. L’idéal est une température de 22/ 23 °C. De plus, notre corps n’est pas en capacité de réguler la température pendant la phase de sommeil paradoxal. En cas de chaleur extrême, le corps va se protéger et sauter cette étape. Une phase de sommeil en moins est synonyme d’un sommeil fragmenté.
Quel est le risque d’un sommeil de moindre qualité ?
Le sommeil est moins récupérateur pendant les vagues de grandes chaleurs. Or, un sommeil de mauvaise qualité et de durée inférieure à nos besoins à des répercussions sur notre santé : sur l’attention, la mémorisation, l’humeur mais aussi sur la santé cardiaque.