On n’y prête pas attention. Et pourtant, ce phénomène nocturne, souvent banalisé, pourrait avoir des conséquences graves sur votre santé à long terme. Des scientifiques ont récemment mis en lumière un lien direct entre ce trouble apparemment anodin et un risque de mortalité prématurée. Et ce qu’ils ont découvert lors d’un congrès européen fait froid dans le dos.
Une découverte choc présentée à l’European Academy of Neurology
C’est lors du congrès annuel de l’European Academy of Neurology (EAN) que des chercheurs ont dévoilé une corrélation inquiétante : les personnes confrontées chaque semaine à ce trouble nocturne présenteraient un risque de décès avant 70 ans multiplié par trois par rapport au reste de la population.
Ce marqueur, selon les données présentées, serait un indicateur plus fiable de mortalité prématurée que des facteurs connus comme le tabac, l’obésité ou la sédentarité. De quoi remettre en question la place que nous accordons à ce phénomène dans la prise en charge de notre santé.
Ce qui se passe la nuit affecte bien plus que votre sommeil
Un repos perturbé en profondeur
Ce trouble perturbe directement le cycle du sommeil, en interrompant les phases réparatrices essentielles au bon fonctionnement du cerveau et du système immunitaire. La conséquence ? Un sommeil de mauvaise qualité, une fatigue persistante, et une récupération insuffisante.
Une réponse biologique intense et usante
À chaque sursaut, le corps active ses mécanismes de survie : cœur qui s’emballe, respiration accélérée, montée d’adrénaline. Cette alerte nocturne déclenchée à répétition fatigue le système nerveux et déséquilibre l’hormone du stress : le cortisol.
Un vieillissement interne accéléré
Lorsque ces épisodes sont fréquents, le taux de cortisol reste élevé durant la nuit. Or, ce stress hormonal chronique est étroitement lié au vieillissement cellulaire, à l’inflammation systémique, et à l’usure prématurée des tissus.
Des solutions simples à mettre en place
Apaiser le mental dès la journée
La gestion du stress joue un rôle central. Méditation, activité physique douce ou techniques de respiration peuvent permettre d’abaisser les tensions et de mieux préparer l’endormissement.
Installer une routine du soir apaisante
Une ambiance calme avant le coucher est essentielle. Cela passe par l’éloignement des écrans, une lumière tamisée, une lecture relaxante, voire un bain tiède pour détendre les muscles.
Ne pas hésiter à consulter
Si ces épisodes deviennent récurrents, une consultation auprès d’un professionnel est vivement recommandée. Des solutions médicales ou psychothérapeutiques existent pour retrouver des nuits sereines et réparatrices.
Un commentaire
Et de quel rêve s’agit-il ? Ya quelqu’un pour relire vos articles ? J’ai bien compris qu’il s’agit de rêves stressants mais changez vos titres d’articles …