Le café est souvent au cœur de nos routines matinales, on le boit noir, avec du lait, du sucre ou de la crème. Mais que diriez-vous si on vous conseillait d’y ajouter une pincée de sel ?
Un révélateur de saveurs dans le café
Et si en plus d’agrémenter votre café du matin de lait ou de sucre, vous y ajoutiez du sel ? Si cette pratique est peu connue, elle a l’avantage de calmer l’amertume naturelle du café. En effet, le sel est connu pour adoucir les saveurs amères des aliments. Mais en plus, il agit comme un révélateur de saveurs dans le café. Mais rassurez-vous, on ne parle ici que d’une petite pincée de sel.
« Tout au long de l’histoire, les cuisines du monde entier ont utilisé du sel pour accentuer les autres saveurs des aliments, aussi bien le sucre que l’umami. Par exemple, il était courant à l’époque de saler les aubergines pour réduire leur amertume », détaille Science et Vie. Dans certains pays, à l’instar du Vietnam, cette pratique est ancrée dans la culture caféière locale, où le sel est souvent associé au lait condensé pour créer une boisson à la saveur unique, légèrement caramélisée. En Suède, on boit du kokkaffe, dans lequel on ajoute donc un peu de sel.
Une chimie des saveurs
Les récepteurs de l’amertume et ceux du sel, connus respectivement sous les noms de TAS2R et ENaC, jouent un rôle déterminant dans la perception des saveurs. Le sel agit en quelque sorte comme un modulateur, atténuant l’amertume tout en intensifiant d’autres saveurs présentes dans le café. On parle ici de chimie des saveurs.
L’amertume du café peut gêner certains buveurs. Cette amertume, plus ou moins présente, est liée au processus de torréfaction. Plus elle est poussée, plus il est possible que le café soit amer et être parfois trop prononcée. C’est donc là que l’intérêt du sel intervient.
3 commentaires
C’est bon à savoir, merci !
Manger une banane mûre. RADICAL
« Et si en plus d’agrémenter votre café du matin de lait ou de sucre, vous y ajoutiez du CAFÉ ? » :
mince alors !!!! les journaleuses, relisez-vous avant de publier vos « articles » !!!
Quant à conseiller d’ajouter ENCORE PLUS DE SEL à l’alimentation des gens des pays occidentaux, en les comparant à des pays lointains qui n’ont PAS DU TOUT la même philosophie de l’alimentation (ne consomment de loin pas autant de sel par excès, ni de plats industriels de malbouffe bourrés de sel et de nitrites ! (donc peuvent à la rigueur se permettre « d’ajouter une pincée de sel dans leur café »), contrairement malheureusement à nous, les peuples des pays dit « riches » (y compris « trop » riches en sel !, quatre fois de trop, selon l’OMS).
Donc, conseiller aux peuples occidentaux, dont les Français, de « mettre une pincée de sel dans leur café, à conjuguer plutôt au pluriel, vu le nombre impressionnants de cafés que peuvent ingurgiter certains en une journée !), c’est comme leur dire : « ajoutez pas mal de sel dans votre café » ! Nous savons tous que le gens abusent et exagèrent : le « un petit peu » devient « allez hop j’en rajoute encore une bonne dose », c’est comme la mayo ou le ketchup (ou le harissa ou le piment fort, pour certains) : sont consommés en bien trop grande quantité ! on s’américanise à donf ! après faut pas s’étonner si les européens ont les mêmes maladies que les amerlocs, à force de bouffer la même merde et d’abuser sur les quantités !
Moi perso, je n’ai JAMAIS de gros sel (de cuisson), ça n’existe pas chez moi ! il suffit de se forcer un peu, ça demande juste un peu de volonté pour résister à l’envie de tout saler n’importe quoi en n’importe quelle quantité ! déjà ça m’évite d’être tenté de foutre du sel « par louches entières » dans ma flotte de cuisson !, et le seul sel « de table » que j’ai, j’en consomme très peu : ma boite de 500 g tient 4 à 5 ans, à tel point que j’écris la date d’achat sous la boite : ainsi lorsqu’elle est vide et que j’envisage d’en acheter une nouvelle, je regarde sous la boite vide, afin de savoir, juste par curiosité, combien de sel je consomme en moyenne par année, donc par jour : 500 g / 5 ans = 100 g par an, soit 0,27 g par jour de « sel direct ». À cela s’ajoute malheureusement tout le « sel indirect » caché dans la bouffe, même la bouffe qu’on croit « saine » (jamais de la vie je n’achète de plat cuisiné, et ça fait au-moins 25 ans que je n’ai plus mis les pieds dans un de ces « centres de malbouffe » appelés fast-foods et que leurs tenanciers ont le culot d’appeler « restaurants » !!). Je cuisine moi-même TOUJOURS ! et je ne cherche pas d’excuse foireuse pour « tirer une pizza du congèle » parce que je n’aurais pas le temps : je cuisine des féculents et des légumes frais en grande quantité « en avance » pour mettre des parts au congèle, justement pour le « jour où je n’ai pas le temps ».
L’OMS dit qu’il ne faut pas dépasser 4 g de sel grand maximum par jour (sel direct et sel indirect compris). Les « français lambdas en sont loin, très loin, avec parfois jusqu’à 21 g de sel par jour ! Maladies cardiovasculaires à l’horizon, garanties !
Si les gens ne supportent pas leur café « trop corsé » ou son amertume, ils n’ont qu’à le « rallonger » un peu ! au début ils vont trouver que c’est trop doux et que cela a un goût de « jus de chaussettes », mais il faut savoir se forcer un peu ! et ensuite on s’y habitude très vite ! C’est comme le sucre (saccharose) dans le café : cela demande un peu « d’effort psychologique » de la part de nos papilles gustatives, mais en réduisant le sucre dans les cafés qu’on boit (au pluriel) tous les jour,s ça permet de réduire la quantité phénoménale de sucre qu’on ingurgite dans l’année. C’est toujours ça de gagné ! et ceci sans rajouter du sel ! Débilité monstre !