Toutes les enquêtes le montrent, le Français a pris les vaccins en grippe.
Plus on lui serine qu’il doit se faire vacciner, moins il se pique au jeu, sans doute immunisé par toutes ces campagnes d’injonctions à l’injection.
À sa décharge, si j’ose dire, il faut bien reconnaître que les occasions de se faire trouer la peau ont suffisamment augmenté ces derniers dernières années, pour ne pas en rajouter une dose.
Évidemment on ne peut nier que cette situation puisse avoir des conséquences néfastes sur la santé. Prenez les patrons des multinationales pharmaceutiques, ça les rend malades. Cette défiance est une peste qu’il faut éradiquer au plus vite avant qu’elle ne décime leurs dividendes.
Pour contrecarrer cette épidémie anti-seringues, ils tentent bien de concevoir un nouveau vaccin susceptible de toucher un large public, un vaccin anti-cons mais il y a encore du pain sur la planche.
Dans tous les cas la tâche s’avère ardue tellement l’autochtone de l’hexagone a toujours beaucoup plus été un adepte d’Epicure que des piqûres.
Pour le vaccin contre la connerie, les pharmacies sont déjà en rupture de stock.