Réduire la « quatorzaine » à 7 jours est suffisant pour lutter contre la propagation du coronavirus. C’est l’avis du Conseil scientifique, dans une note rendue publique mercredi dernier. La phase d’isolement passera -t-elle pour autant à 7 jours alors que les nouveaux cas de covid-19 sont toujours aussi élevés en France ?
La transmission du coronavirus est maximale « entre 2 jours avant l’apparition des signes cliniques et 5 jours après », avance le Conseil scientifique. Celui-ci justifie ainsi son dernier avis, qui porte sur la réduction de la quarantaine des personnes infectées à 7 jours. Le rôle de cette instance est de conseiller l’exécutif dans sa gestion de l’épidémie du Covid-19. Les experts jugent que la quatorzaine actuelle n’est pas efficace. Ils n’en restent pas là : ils donnent des éléments concrets pour cet isolement réduit à une semaine. Celui-ci devrait commencer « à partir du jour du début des symptômes pour les cas confirmés, sans attendre les résultats du test » et « à partir du jour du prélèvement positif pour les cas asymptomatiques ». Quand on est en contact avec un cas confirmé, l’isolement débute « à partir du jour du contact (…) suivi d’un test diagnostique réalisé au 7e jour d’isolement, isolement qui sera poursuivi si le résultat du test est positif ».
Responsabilisation des Français
Pas de mesure coercitive pour cette quarantaine réduite. Le Conseil scientifique plaide pour une démarche volontaire d’auto-isolement à domicile dès les premiers signes de suspicion. Côté vie personnelle : les personnes résidant sous le même toit sont toutes isolées. Côté professionnel, l’instance suggère un arrêt de travail avec la suppression du délai de carence. Elle propose une « prime de compensation de perte de revenus pour les professions indépendantes et pour ceux n’ayant pas de revenus réguliers ». Optimistes, les scientifiques recommandent également un service de prise en charge à domicile des besoins comme la nourriture et les soins de santé si nécessaire.
Hausse des hospitalisations
L’avis du Conseil scientifique arrive pile au moment où le nombre de cas de réanimation liés au covid-19 explose dans la cité phocéenne. Les hôpitaux de Marseille ont dû rouvrir des lits cette semaine pour faire face à cette hausse des admissions. Les médecins marseillais préviennent les autorités sanitaires. La circulation rapide du virus dans leur ville pourrait s’exporter dans les autres métropoles françaises avec le risque d’une deuxième vague.
2 commentaires
les francais ne veulent plus travailler.. masque ou tout couper…. ils iront au boulot couvert……….
Pingback: Covid-19 : Que va-t- il se passer en janvier ? – Rougiers