L’analyse de sperme est un examen médical qui est le plus souvent prescrit dans le cadre de l’infertilité d’un couple. On l’appelle également le spermogramme. Il permet de mesurer la vitalité des spermatozoïdes (forme, mobilité, nombre) présents dans le sperme d’un homme et de vérifier qu’il n’y a pas d’anomalies.
Prescription d’un spermogramme
Le spermogramme est généralement prescrit par un médecin gynécologue, spécialiste des troubles de la fertilité ou de la médecine reproductive. On réalise ce type d’examen après que le couple ait tenté de concevoir pendant 6 mois de manière infructueuse, si la femme a plus de 35 ans. La période passe à 1 an si la femme a moins de 35 ans.
En parallèle, un bilan de fertilité peut être prescrit chez la femme. Il ne s’agit pas d’un examen médical rare. En France un couple sur huit connait des difficultés à concevoir.
Comment se passe un spermogramme ?
Pour récolter le sperme qui sera analysé, le patient se masturbe. Plusieurs conditions doivent être réunies :
- Le patient ne doit souffrir d’aucune infection,
- Une abstinence sexuelle est requise allant de 3 à 5 jours avant l’examen,
- pas de bain chaud au moins 3 jours avant le recueil,
- boire 1 litre d’eau la veille et le jour du recueil de sperme,
- un lavage des mains minutieux est demandé,
- la verge doit être nettoyée avec des compresses stériles,
- le patient doit uriner avant la masturbation pour qu’aucun germe ne soit présent dans le canal de l’urètre.
- le sperme est recueilli dans un récipient stérile fourni par le laboratoire,
- après éjaculation, le sperme doit rapidement être analysé.
Ce que l’on analyse aussi dans le sperme
La spermoculture
Elle permet de vérifier qu’aucune bactérie n’est pas en train de se développer dans le sperme (chlamydia, gonocoques, mycoplasmes, entérobactéries…)
Test migration survie
Test d’aptitude à l’Assistance médicale à la procréation également appelé test de migration sélective. Il soumet les spermatozoïdes à un véritable « parcours du combattant » afin de sélectionner les plus résistants !
Selon les chiffres 2019 de l’INSERM, en France, 1 couple sur 8 consulte en raison de ses difficultés à concevoir. Dans les ¾ des cas le problème vient de l’infertilité masculine, de l’infertilité féminine ou les deux à la fois. Pour une proportion de 10 à 25% des cas, les difficultés à concevoir sont inexpliquées. 10% des couples restent infertiles après 2 ans de traitement.
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