Le syndrome du piriforme est lié à la compression du nerf sciatique. Ce trouble , même s’il est rare, peut causer une forte douleur. Qu’est-ce que le syndrome de piriforme ? Quel est son rôle ? Comment celui-ci est-il diagnostiqué ? On vous explique tout dans notre guide et combien de temps dure le syndrome du piriforme.
Qu’est-ce que le syndrome de piriforme ?
Le syndrome du piriforme est une compression du nerf sciatique. Celle-ci est provoquée par le muscle piriforme. Ce dernier est un muscle plat des fesses situé près de la hanche. Le syndrome du piriforme peut causer de la douleur au niveau des fesses et dans certains cas une sciatique.
Le muscle piriforme s’étend de la surface pelvienne du gros os triangulaire à la base de la colonne (sacrum du coccyx) jusqu’au trochanter à l’extrémité supérieure du fémur. En cas de course à pied ou de position assise, ce muscle peut venir comprimer le nerf sciatique sur le côté. Celui-ci sort alors de dessous le piriforme pour passer sur les muscles rotateurs de la hanche. Le syndrome du piriforme est reste tout de même assez rare.
Quel est le rôle du muscle piriforme ?
Aussi appelé muscle pyramidal du bassin, le muscle piriforme se loge dans la jambe. Il appartient à la région de la cuisse et du bassin. Celui-ci débute dans le sacrum, passe vers la fesse et atterrit au niveau du muscle fémur.
Ce muscle est situé au niveau du pelvien et sépare les viscères du haut des jambes. Son rôle est de permettre l’écartement et la rotation de mouvements des cuisses vers l’extérieur et sur le côté. C’est un muscle très important pour la marche, la mobilité et l’équilibre du corps.
Quels sont les symptômes d’un syndrome de piriforme ?
Le syndrome piriforme est une cause fréquente de douleur dans la fesse et/ou la cuisse. Les symptômes du syndrome du piriforme peuvent inclure :
- douleurs intenses et chroniques dans le bas du dos et le fessier ;
- picotements ;
- engourdissements ;
- spasmes musculaires dans les fesses ou le haut de la cuisse ;
- Douleur qui s’aggrave en marchant ou en s’asseyant ou en étant debout pendant plus de 20 minutes ;
- Douleur en position accroupie ;
- douleur irradie dans la jambe du même côté ;
- Difficulté à sortir du lit ou d’une chaise ou se relever du sol sans utiliser les mains ;
- Faiblesse musculaire dans la hanche et le genou d’un côté de votre corps ;
Dans certains cas, l’apparition de ce syndrome peut entraîner une douleur dans tout l’arrière de la cuisse et du mollet, et parfois dans le pied. La douleur s’aggrave lorsque le piriforme est au contact de point d’appui : chaise, rebord de la salle de bain, voiture… Les mouvements peuvent se faire de plus en plus difficiles et douloureux.
A savoir : Chez les femmes, la dysparenie ou la douleur pendant ou aprés les rapports sexuels surviennents en cas de syndrome de piriforme.
Quels sont les tests pour évaluer un syndrome de piriforme ?
Plusieurs tests existent afin d’évaluer le syndrome de piriforme. On retrouve :
- la Manœuvre du genou controlatéral au talon (HCLK) ;
- le Test de Lasègue ou d’élévation de la jambe droite (SLR) ;
- la Manœuvre de Freiberg ;
- le Test de flexion, d’adduction et de rotation interne (FAIR).
Le diagnostic du syndrome piriforme se fera en complément d’autres techniques telle que l’imagerie médicale.
Comment est diagnostiqué un syndrome de piriforme ?
Le diagnostic du syndrome de piriforme repose sur un premier interrogatoire du patient. Ce premier bilan permet de prévenir les facteurs de risque pouvant être présents dans les habitudes de vie. En effet, la pratique intensive de la course à pied et la station assise prolongée favorisent le développement de ce trouble.
Par la suite, le médecin effectue un examen physique afin d’évaluer votre amplitude de mouvement et d’identifier les positions ou les mouvements qui déclenchent ou identifient la douleur. A la suite de cet entretien, un radio pour être prescrite afin de pouvoir poser le diagnostic.
Pourquoi le piriforme s’enflamme ?
Le muscle piriforme est un muscle qui siège dans les fesses. C’est l’un des muscles qui composent la région des fesses et des hanches. Le muscle piriforme travaille à faire pivoter l’os de la cuisse vers l’extérieur du corps.
Le muscle piriforme peut causer de la douleur lorsqu’il devient enflammé, mais qu’est-ce qui cause cette inflammation? Le syndrome du piriforme, également connu sous le nom de sciatique, survient lorsqu’il y a une pression sur le nerf de votre dos qui descend le long de votre jambe. Cette pression peut être causée par une hernie discale ou une tumeur.
Le piriforme peut s’enflammer dans diverses situations. En effet, ce muscle est très sollicité et une sollicitation mécanique excessive entraîne sa formation.
Combien de temps dure le syndrome du piriforme ?
Le syndrome piriforme est un type de sciatique, qui est un terme désignant la douleur causée par des lésions nerveuses. La douleur peut être ressentie dans la fesse et la cuisse.
Le muscle piriforme est situé profondément dans les fesses et fait tourner la hanche vers l’extérieur. Ce muscle peut se comprimer contre le nerf sciatique, ce qui peut provoquer des symptômes du syndrome piriforme. La condition dure généralement de deux à six semaines, mais elle peut durer des mois dans les cas les plus graves. Il est important de consulter votre médecin traitant afin d’avoir un avis sur votre situation.
Quelles sont les causes du syndrome du piriforme ?
En cas de marche ou de changement de position, le muscle piriforme appuie sur le nerf sciatique sur le côté où il sort de dessous le piriforme pour passer sur les muscles rotateurs de la hanche.
Le syndrome du muscle est liée à une irritation ou à une compression du nerf sciatique à la suite de différents mécanismes :
- troubles morphostatiques : inégalité de longueurs des membres inférieurs, hyperlordose lombaire, flessum de la hanche ;
- activités sportives asymétriques, intenses ou répétées : course à pied, cyclisme, hockey, escrime, golf, tennis, conduite automobile ;
- traumatisme direct tel qu’une chute ou un faux mouvement ;
- antécédent traumatique, même ancien, de la région sacro-iliaque ou glutéale (région des fesses) ;
- hypertrophie musculaire ;
- myosite ;
- bursite locale ;
- présence d’un hématome, d’un abcès ou d’une tumeur pelvienne ;
- suites postopératoires ou d’injections intra glutéales ;
- passage intramusculaire du nerf sciatique.
Il est important de rester très attentif à votre positionnement afin de ne pas favoriser son apparition. Cette pathologie est très instable et causé un handicap dans tous les actes de la vie quotidienne.
Quels exercices pour le traiter ?
Le syndrome piriforme est une affection douloureuse et souvent invalidante causée par la compression du nerf sciatique. Le muscle piriforme est situé profondément dans les fesses et relie l’os de la cuisse à l’os du sacrum. Lorsqu’il se contracte, il comprime le nerf sciatique, ce qui peut entraîner des douleurs et des engourdissements.
Il existe un certain nombre d’exercices qui peuvent être faits pour soulager cette douleur, mais tous ne sont pas efficaces pour tout le monde. Les exercices les plus couramment recommandés comprennent les étirements, le renforcement et la massothérapie. La physiothérapie est également une excellente option pour ceux qui ont des cas plus graves de syndrome piriforme ou si d’autres traitements ne fonctionnent pas.
En complément de ces thérapies un traitement anti-douleur et anti-inflammatoire peut être prescrit. Si besoin , n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant et votre rhumatologue.
Quelques exemples d’exercices :
De nombreux exercices d’étirements existent pour soulager la douleur et la tension sur le muscle piriforme. Cette exercice est particulièrement spécifique :
- Allongez vous sur le dos;
- Pliez les jambes en équerre, les pieds au sol et les genoux vers le plafond.
- Posez votre cheville droite sur votre genou gauche (et inversement pour étirer le gauche) ;
- Soufflez puis inspirez et remontez doucement les deux jambes vers votre poitrine jusqu’à ce que vous puissiez entourer vos jambes avec vos bras et croiser vos doigts derrière votre cuisse gauche.
- Tirez doucement votre cuisse gauche vers votre poitrine jusqu’à ce que vous ressentez un léger étirement dans votre fesse droite.
- Maintenez pendant trente secondes.
- Faites une pause de trente secondes
- Puis Recommencez de l’autre côté.
Si vous souffrez du syndrome du muscle piriforme, réalisez cet exercice 3 fois dans la journée dans un lieu calme et adapté . Pour prévenir son apparition, pensez à intégrer cet exercice physique dans vos étirements au cours de vos entraînements sportifs ou mieux encore, dans votre routine quotidienne. En complément de ces exercices, pensez à boire un litre et demi d’eau par jour afin de bien vous hydrater et de favoriser la réparation du muscle.
Quels sont les sports les plus susceptibles d’entraîner un syndrome du piriforme ?
Les sports les plus susceptibles d’engendrer un syndrome piriforme sont :
- le cyclisme ;
- la course à pied ;
- les sports dits asymétriques tels que le tennis, le golf, l’escrime, la conduite automobile ou le foot.
Si vous n’êtes pas sportif et que vous êtes concernés par un syndrome piriforme. Il est conseillé de mettre quelques préventions en place afin d’éviter sa réapparition.
Comment soigner un syndrome du piriforme ?
Plusieurs préventions sont à mettre en place pour soulager un syndrome piriforme.
Bien que la chirurgie est souvent recommandée pour le traitement des affections musculaires graves, pour ce type de trouble, celle-ci n’est pas nécessaire. D’ailleurs, elle est rarement conseillée.
Pour prévenir et faire disparaître un syndrome du piriforme, il faut tout d’abord éviter de :
- faire de la course à pied
- de la moto
- de la bicyclette
- du karting
En effet, les activités assises déclenchent les douleurs et retardent sa guérison. En cas de douleurs, il est nécessaire de se lever et d’exercer des massages circulaires pour faire disparaître les tiraillements.
Si vous ne souhaitez pas rester debout, il est tout à fait possible de changer de position et de soulager la pression exercée sur les points douloureux. Et si bien même, vous êtes obligés de rester assise, pensez à placer un coussin sous vos fesses afin de lever la pression sur la douleur et ainsi favoriser la bonne circulation sanguine.
En cas de douleurs fortes et intenses, la thérapie par le froid peut être conseillée. Il est alors possible d’utiliser une poche de glace et de l’appliquer sur la zone douloureuse. Un automassage en mouvement circulaire peut également aider à réduire la douleur.
En accompagnement et sous conseil de votre kinésithérapeute, vous pouvez réaliser quelques exercices d’étirements pour désengorger le muscle et favoriser son extension et sa mobilité. Des exercices spécifiques de la hanche postérieure et du piriforme peuvent aider à réduire l’inflammation et prévenir son apparition.
Si la douleur est persistante et ne se résorbe pas, il est possible de compléter votre prévention avec des injections de corticostéroïdes dans des endroits bien précis afin de redonner de la rigueur au nerf sciatique.
Comme indiqué plus haut, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent également apporter un soulagement temporaire de la douleur et apaiser un gonflement.
Quels sont les traitements proposés pour un syndrome du piriforme ?
Le traitement initial du syndrome du piriforme comporte tout d’abord une période de repos. Selon la cause, un arrêt d’activité vous sera suggéré. Ensuite, il est possible que le médecin ou le rhumatologue vous prescrivent des médicaments contre la douleur tels que des antalgiques, des anti-inflammatoires ou des myorelaxants. En complément d’une période de repos et un prise de traitement, une rééducation peut vous être proposée.
Le nombre de séances sera prescrit par le médecin et dépendra de l’importance de votre trouble. Enfin, il vous sera conseillé d’effectuer des étirements réguliers pour pouvoir réduire la douleur et prévenir l’apparition de cette affection.
Un commentaire
Mais rien sur l’ostéopathie qui donne pourtant de bons résultats en rééquilibrant le bassin; ce syndrome donne une jambe courte et une sciatique tronquée
(seulement la cuisse)