L’Assurance maladie a identifié un regain d’arnaques à la carte Vitale. Leur but est de vous dérober vos informations personnelles et bancaires. Comment reconnaitre une arnaque ?
Votre carte vitale ne sera jamais périmée
Les arnaques à la carte vitale se multiplient. Les escrocs vous contactent par mail, par SMS ou par téléphone. Ils vous font croire que votre carte Vitale est périmée ou que sa date de validée sera bientôt périmée. C’est faux. Les cartes Vitales n’ont pas de date de validée et ne sont pas périmées.
Les frais de livraison sont gratuits avec la vraie carte Vitale
Si vous avez vraiment perdu votre carte Vitale et que vous avez fait les démarches pour une nouvelle carte, sachez que cette carte est gratuite. Les frais de livraison sont aussi gratuits. Si vous recevez un SMS ou un mail qui vous demandent de payer des frais pour votre nouvelle carte : c’est une arnaque. Ne répondez pas.
Voler vos coordonnées bancaires
Les escrocs se font passer pour de faux agents de l’Assurance maladie. Ils vous font croire qu’ils doivent renouveler vos informations personnelles et bancaires pour recevoir les remboursements santé. Là aussi, c’est faux. Un agent de l’Assurance maladie de vous demandera jamais vos coordonnées bancaires. Ne les donnez pas.
Ils font croire que vous seriez «en fin de droits»
Les escrocs manipulent et jouent avec la peur d’être «en fin de droits». Ils peuvent aussi inventer qu’un remboursement santé n’a pas été versé en intégralité car les coordonnées bancaires sont erronées ou fausses. Là aussi c’est une escroquerie. Ne répondez pas, raccrochez.
Que faire en cas de doute ?
L’Assurance maladie a un seul numéro unique, le 3646. Vous pouvez demander des renseignements à ce numéro pour vous assurer, si besoin, que tout est en ordre en termes de remboursements.
Ne répondez pas à un mail si l’adresse n’est pas « ameli.fr » ou « assurance-maladie.fr ». L’Assurance-maladie souligne que même «de petites quantités d’exposition à des données volées peuvent entraîner des conséquences graves, notamment la perte d’argent».