Savez-vous quel est le montant du reste à charge pour toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein ? Une nouvelle loi, qui vient d’être votée, redonne un souffle financier aux patientes.
Tout ce qui n’est pas remboursé dans un cancer du sein
Une nouvelle loi vient tout juste d’être votée par les députés et les sénateurs pour diminuer le reste à charge des patientes atteintes d’un cancer du sein. En effet, tout n’est pas pris en charge à 100% par la sécurité sociale. Cette nouvelle loi vise une prise en charge intégrale des soutiens-gorge adaptés, du tatouage médical de l’aréole et du mamelon ou du renouvellement des prothèses mammaires.
1400 euros de reste à charge
En moyenne, le reste à charge des patientes est de «1400 euros». Le député rapporteur du texte, Yannick Monnet milite pour que toutes les femmes aient accès aux soins considérés par la sécurité sociale comme des soins de « confort ». «Les patientes es plus précaires renoncent aux soins ou produits non pris en charge ou insuffisamment remboursés qui s’avèrent trop onéreux».
700.000 Françaises touchées par un cancer du sein
Cette nouvelle loi est une réponse très concrète pour les «700.000 femmes qui vivent avec le cancer (du sein) et pour elles, qui sont dans l’urgence, cette loi constitue une réelle avancée», s’est félicité le député. Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes.
Forfait de remboursement pour d’autres produits
Au-delà du remboursement à 100% des produits déjà cités, la loi prévoit un forfait spécifique pour l’achat de certains produits prescrits par les médecins. Il s’agit, par exemple, de crèmes contre les sécheresses ou d’un vernis spécifique pour prévenir la chute des ongles provoquée par les traitements contre le cancer.
Soins psychologiques et suivi par un nutritionniste
Dernière avancée dans cette prise en charge des soins : une prise en charge des soins psychologiques, des séances de nutrition ou des séances d’activités physiques. A priori, cette prise en charge sera partielle, sous la forme, là aussi, d’un forfait. A noter que les femmes atteintes d’un cancer du sein pouvaient déjà avoir accès à l’activité physique adaptée sur présentation d’un certificat d’aptitude délivré par l’oncologue.