«Le moment est venu de dire stop à ce protocole sanitaire» à l’école. Les parents d’élèves, à travers la FCPE, appellent les parents à ne pas envoyer leurs enfants en classe jeudi, jour de grève des enseignants. En ligne de mire : le protocole sanitaire chaotique du ministère de l’Education.
La moitié des écoles primaires fermées
Les enseignants comme les parents d’élèves sont vent debout contre le protocole sanitaire bricolé à la dernière minute par l’Education nationale. 75 % des enseignants du primaire seront gréviste jeudi 13 janvier selon le syndicat Snuipp-FSU. «Non seulement le protocole actuel ne protège pas les élèves, les personnels et leurs familles mais de plus il désorganise complètement l’école. Ainsi, contrairement aux affirmations gouvernementales répétées, ce n’est pas l’école qui est ouverte mais une forme de »garderie »», dénonce le syndicat. La moitié des écoles devraient être fermées jeudi.
Les parents sont aussi exaspérés
Une mobilisation soutenue par les parents d’élèves dont la FCPE. «On vient de vivre une semaine chaotique», constate sa co-présidente, Nageate Belahcen, sur France info. La fédération appelle les parents à ne pas mettre leurs enfants à l’école ce jour là.
Un protocole sanitaire trop changeant
Lundi 10 janvier, le Premier ministre a annoncé que, désormais, trois simples autotests pour les élèves cas contacts sont suffisants, sans obligation de test antigénique ou PCR. Des autotests gratuits disponibles en pharmacie sur présentation d’une attestation délivrée par l’école. Autre mesure, arrivée un peu tard, les parents, dont l’enfant est cas contact, ne sont plus obligés de venir immédiatement le chercher. L’écolier peut finir sa journée à l’école en respectant les gestes barrière.
«On préfère tester que fermer»
Face à l’explosion des cas chez les enfants et le adolescents, le ministère de l’Education maintient coûte que coûte sa position. «On préfère tester que fermer», a insisté Gabriel Attal sur Europe 1.
Que demandent les parents d’élèves ?
Interrogée par France info mardi 11 janvier, la co-présidente de la FCPE réclamait plus de moyens, notamment des masques chirurgicaux pour les élèves, car «ça devient un budget pour les familles.» Elle réclame également des tests salivaires plutôt qu’antigéniques, surtout pour les plus petits. Enfin, les parents d’élèves rejoignent le gouvernement sur la volonté de maintenir l’école en présentiel.
2 commentaires
Je soutiens le mouvement des enseignants s’il a pour but de dénoncer la maltraitance exercée sur les enfants en les obligeant à porter un masque, et en les obligeant à réaliser des tests pour continuer à aller à l’école. Et évidemment, en les obligeant, de façon hypocrite comme d’habitude, à se faire injecter un produit dont ils n’ont aucun besoin et qui est susceptible d’altérer gravement leur santé.
Si les enseignants ont fait le choix de se faire vacciner, et si en plus ils portent un masque, ils devraient se sentir protéger, que les enfants soient masqués ou pas, testés ou pas, vaccinés ou pas.
Si tel n’est pas le cas, s’ils se sentent en danger (pour un variant comme omicron qui est très bénin, le danger est inexistant), il serait temps de se poser des questions sur la stratégie sanitaire en cours.
Il serait temps en réalité de réfléchir à ce qui se passe, à la corrélation évidente entre vaccination de masse et explosion des cas, et aussi de réagir face à la souffrance des enfants, qui subissent des conséquences terribles de ce qui semble être la psychose des adultes.
Il y a un moment déjà qu’il fallait s’inquiéter…. Mais non, hélas, beaucoup faisaient confiance à ce gouvernement, à ces pseudo scientifiques très présents sur les plateaux TV plutôt qu’en » recherche « . Combien de parents qui se faisaient vacciner se permettaient d’insulter les non vaccinés. Je ne critique pas, chacun est libre de son choix. Mais avant d’insulter, on se pose les bonnes questions… On ne touche pas aux enfants ni maintenant ni autrefois. Autrefois est à méditer, pour ceux qui hurlaient après les non vaccinés.