Une étude parue dans une revue scientifique pointe la présence d’ARN messager dans le lait maternel après vaccination contre le Covid. Est-ce vrai ? Faut-il s’en inquiéter ?
Une étude scientifique sérieuse
C’est la revue scientifique JAMA Pediatrics qui a publié une étude le 26 septembre dernier sur la présence d’ARN messager dans le lait maternel. Deux chercheurs de l’École de médecine de Long Island (Etats-Unis) ont examiné la présence de l’ARN messager dans le lait maternel. Toutefois, leur étude porte seulement sur onze femmes allaitantes. Ces dernières avaient été vaccinées contre le Covid avec Pfizer ou Moderna. Les chercheurs ont analysé des échantillons de lait prélevés entre une heure et cinq jours après l’injection.
Pas de quoi s’alarmer
Les chercheurs de Long Island pointent des «traces» d’ARN dans le lait maternel, une « présence sporadique » écrivent-ils. Pour Mathieu Molimard, professeur de pharmacologie médicale, ces traces correspondent seulement à des «fragments» d’ARN, explique-t-il au micro de TF1 info le 27 octobre dernier. Il souligne aussi le caractère « réchauffé», qui n’apporte rien de nouveau. En effet, des scientifiques de Singapour avaient déjà travaillé sur ce thème. Ils avaient d’ailleurs mesuré ces fragments d’ARN messager à 0,02% de la dose injectée.
Les bénéfices de la vaccination chez la mère
L’étude publiée dans Jama Pédiatrics ne change rien. La vaccination anti-Covid chez la femme enceinte ou la mère allaitante est bien bénéfique pour protéger le bébé car le virus du Covid peut contaminer les cellules du nourrisson, rappelle le site TF1Info.