Gaz hilarant ou « proto » désigne des cartouches de protoxyde d’azote, consommées pour «rire». Mais les risques pour la santé sont sérieux : troubles neurologiques, trous de mémoire et troubles de l’érection.
Un jeune perd l’usage de ses jambes à cause du gaz hilarant
«Je connaissais très bien les dangers, mais je me disais que ça allait pas arriver à moi», confie Pierre, un jeune de la région parisienne qui a perdu partiellement l’usage de ses jambes à cause du gaz hilarant. «Franchement, le jeu en vaut pas la chandelle», témoigne -t-il dans les colonnes du journal Le Parisien.
Le proto, c’est trop risqué d’en rire
Les Agence régionales de santé (ARS) d’Île-de-France et des Hauts-de-France ont lancé une campagne de sensibilisation intitulée «Le proto, c’est trop risqué d’en rire». Le proto aussi appelé « gaz hilarant » est consommé sous forme de cartouches ou de bonbonnes en métal à l’aide de ballons de baudruche. Au départ, c’étaient les douilles de siphon utilisées pour la pâtisserie qui étaient détournées. Puis les jeunes se sont tournés vers des bonbonnes plus imposantes, d’une contenance de 80 capsules.
Trous mémoire, AVC et troubles de l’érection
Le protoxyde d’azote entraîne plusieurs effets secondaires comme des troubles de la mémoire, une asphyxie, des vertiges et vomissements. Il provoque aussi des troubles neurologiques, AVC, et des troubles de l’érection. Près de 14% des jeunes en ont déjà consommé, selon les données de ARS d’Île-de-France et des Hauts-de-France.
Le gaz hilarant est trop facile d’accès
Les autorités sanitaires pointent du doigt la facilité d’accès du gaz hilarant sur Internet notamment. Au 1er janvier, un arrêté doit limiter la vente à des boîtes de 10 petites capsules.