La Répression des fraudes a contrôlé 34 encres de couleurs utilisés par les tatoueurs. La qualité de ces encres n’est pas toujours conforme et expose à des risques sur la santé à cause d’un composant en particulier.
Du plomb dans certaines encres
La Répression des fraudes (DGCCRF) se penche sur la qualité des encres de couleur utilisées dans les tatouages. «Nous avons fait une enquête portant sur 34 produits et nous avons vu qu’un tiers de produits n’étaient pas conformes ou dangereux», a souligné Sarah Lacoche. Elle est la directrice générale de la DGCCRF. En cause ? La teneur en plomb supérieure au seuil utilisé dans certaines encres.
Encres non stériles
Pour mener cette enquête, la Répression des fraudes a fait appel à l’expertise de son laboratoire d’analyse . Celui-ci a identifié que certaines encres «étaient non stériles». Ainsi, la DGCCRF a indiqué sur son site internet que «les encres de tatouage noire CI77266 et bleue CI77007, de la marque FERBER TATTOO INK» n’étaient pas stériles et exposaient les personnes tatouées à des infections.
260 contrôles par jour
Ces contrôles ont été effectué «chez des importateurs et des grossistes du secteur des encres de tatouage, ainsi que sur des sites internet» a précisé la Répression des fraudes. «Plus de 260 contrôles par jour» ont eu lieu en 2023. L’objectif est «d’identifier le plus possible ce qui a été diffusé sur le marché» et «les entreprises qui ont pu en acheter». La DGCCRF communique aussi ces informations aux fédérations de la profession de tatoueur.