Les médecins de l’Éducation nationale demandent, dès à présent, la fermeture de tous les établissements scolaires pour quatre semaines. Le but : freiner la propagation des variants qui sont plus contagieux chez les jeunes.
Nombre exponentiel de cas contacts
Ralentir la circulation du virus et de ses variants et éviter un confinement. C’est l’objectif du Syndicat national des médecins scolaires et universitaires qui réclame la fermeture de toutes les écoles de France. Les médecins scolaires, dans ce communiqué, fait remarquer que les élèves «sont des maillons actifs de la chaîne de transmission, surtout depuis l’apparition des nouveaux variants». D’autant que la présence du virus en milieu scolaire est «de plus en plus forte». Preuve en est l’augmentation des établissements scolaires confrontés à des cas positifs de variants. Sans compter le nombre de cas contacts exponentiel.
Le ministre fait la sourde oreille
Les médecins de l’Education nationale sont montés au créneau lundi 8 février, premier jour de congés pour la zone A (Lyon). Ils réclament, à leur ministre de tutelle, de «tenir compte de l’avis des médecins de l’Éducation nationale qui sont experts de la promotion de la santé à l’école».
Pour ces médecins, «deux semaines de vacances d’hiver ne suffiront pas à diminuer l’incidence de la pandémie en milieu scolaire.» Lundi, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, semblait faire la sourde-oreille à leurs revendications, campant sur sa position de ne fermer les écoles «qu’en dernier recours».
4 commentaires
Ils ont raison ! Fermeture de tous les lieux de travail , distribution à outrance d’ argent, on rase gratis , …et roule ma poule …,
Cela fait bientôt une année que l’on cherchent à freiner le virus,mais nous avons pas les bons chauffeurs.
MENSONGE LES ENFANTS NE SONT PAS MALADES
Les auteurs font la distinction entre les contaminations au sein du foyer (35% du total) et celles en dehors (65%). Lors des contaminations au sein du foyer, il s’agit avant tout d’une contamination par le conjoint dans 64% des cas, précise l’étude. En effet, les auteurs soulignent qu’un enfant n’est pas considéré comme une “personne source de l’infection”. En effet, les plus jeunes sont souvent peu ou pas symptomatiques quand ils sont porteurs de la Covid-19.