Le cancer de l’intestin est de plus en plus courant chez les moins de 50 ans. Un spécialiste du cancer de l’intestin alerte sur les 3 facteurs de risque de ce cancer. Les voici.
De plus en plus de cancers de l’intestin ?
Le nombre de cas du cancer de l’intestin augmente chez les moins de 50 ans en France mais aussi en Europe. Une prévalence qui concerne aussi les Britanniques comme l’observe le Dr Haney Youssef. Il est spécialiste du cancer de l’intestin et chirurgien colorectal à l’hôpital Harborne de Birmingham (Royaume-Uni).
Les aliments tout prêts : pas une bonne idée
«Le régime alimentaire moderne, en particulier dans les pays occidentaux, a connu une augmentation significative de la consommation de produits alimentaires transformés et de restauration rapide», constate le Dr Youssef, interrogé par le Daily Mail. Or « ces aliments sont souvent riches en graisses, sucres et additifs malsains, tout en étant pauvres en fibres», pointe-t-il. Une alimentation pauvre en fibres et riche en aliments transformés «peut contribuer au développement du cancer de l’intestin».
Bouger pour prévenir le cancer de l’intestin
Pratiquer une activité physique régulièrement prévient le risque du cancer de l’intestin. «Le manque d’activité physique est un facteur de risque connu du cancer de l’intestin, car l’exercice régulier contribue à maintenir un système digestif sain et un bien-être général», explique le Dr Haney Youssef au Daily Mail.
Excès de poids et risque accru de cancer
En quoi le surpoids ou l’obésité est-il un facteur de risque du cancer de l’intestin ou colorectal ? «Une surcharge pondérale entraîne une hausse des taux d’hormone de croissance dans le corps, ce qui engendre une division plus fréquente des cellules, et donc in fine un plus grand risque de cancer», rapporte le centre de recherche sur le cancer du Royaume Uni, cité par le quotidien anglais.
Le cancer de l’intestin est mieux diagnostiqué
Aujourd’hui, les oncologues et les médecins traitants ont une meilleure connaissance des symptômes des cancers de l’intestin et colorectal. Ces symptômes sont une perte de poids inexpliquée, du sang dans les selles, des douleurs inexpliquées et/ou un changement dans l’aspect des selles…. Enfin, les progrès de l’imagerie ont également amélioré le diagnostic et favorisé la prise en charge de ces deux cancers.
2 commentaires
Il suffit de regarder le corps humain et de voir que l’alimentation, l’alcool et le tabac font des ravages faciles à suivre : on commence par la bouche, le larynx, l’oesophage, l’estomac, les reins, les intestins….
J’ai toujours entendu dire que le cancer du colon était a développement très lent et touchait rarement les personnes de moins de 50 ans. Étrangement, depuis seulement quelques années, les cas chez les jeunes adultes ont apparemment explosé! Alors que la mal bouffe existe depuis déjà bien longtemps!
Pour éviter toute tentative d’établir une corrélation entre les déploiement des vaccins anti COVID depuis 2021 et la hausse des cancer du colon, vous devriez nous donner les statistiques de la hausse de cette condition ces derniers 20 ans.
S’il s’avérait que tous les articles, comme celui que vous nous proposez, visent à cacher la véritable origine de toutes ces nouvelles maladies qui explosent, vous risqueriez de perdre toute crédibilité. Et pas seulement.
Par exemple, on a vu apparaître des publicités en Angleterre et aux États-Unis, nous disent tout à coup que les AVC et les accidents cardio-vasculaires peuvent aussi concerner les enfants!!! Des défibrillateurs seront même installés dans tous les High School anglais alors que les jeunes américains devront se soumettre à un test d’effort pour s’assurer que leur santé cardiaque puisse leur permettre de faire du sport.
Tout compte fait, je suis amené à conclure que votre article est bien probablement un peu trop superficiel.
On ne peut pas parler de désinformations, mais l’omission possible de données très importantes dans l’épidémiologie des cancers du colon constitue une faute journalistique
majeure.