A l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, on tord le cou à plusieurs idées reçues: la cigarette aide à se concentrer, arrêter de fumer est une question de volonté, les cigarettes légères sont moins nocives…
1. La cigarette aide à se concentrer.
La nicotine en stimulant production d’adrénaline pour vous procurer une sensation d’éveil. Mais elle sera de courte durée. Très vite, «la baisse de l’oxygénation cérébrale entraîne fatigue, somnolence, maux de tête et ralentissement des réflexes» souligne le site des Hospices de Lyon (regroupement de 13 hôpitaux et instituts lyonnais). De même, la cigarette ne calme pas les angoisses ni le stress. C’est le contraire : le tabac accélère au contraire les battements du cœur et fait monter la pression artérielle.
2.Les cigarettes légères sont moins dangereuses.
Les cigarettes dites «légères» contiennent moins de nicotine et moins de goudron. Ce qui décomplexe les fumeurs qui en fument plus par jour ! Résultat : le risque de cancer du poumon est aussi élevé en fumant des légères que des «classiques».
3.Fumer une ou deux cigarettes par jour n’est pas dangereux
Vous faites partie des «petits» consommateurs en fumant seulement une ou deux cigarettes par jour ? Le risque pour votre santé est plus élevé que vous ne pensez ! «1 à 4 cigarettes par jour c’est 3 fois plus de risque de mourir d’un infarctus», souligne les Hospices de Lyon.
4.Si l’on fume depuis longtemps, s’arrêter ne sert à rien
Quel que soit son âge et la durée du tabagisme, arrêter de fumer sera toujours bénéfique pour l’organisme. D’ailleurs celui récupère plus vite que l’on ne pense. A 40 ans, après 20 ans de tabac, on réduit les risques cardio-vasculaires, de maladies respiratoires et de cancer. À 65 ans, le souffle sera amélioré, le risque cardio-vasculaire réduit.
5.Arrêter de fumer est une question de volonté
C’est l’idée reçue la plus tenace : on peut arrêter de fumer quand on veut puisque c’est une histoire de volonté. Malheureusement, le tabac est une drogue, entrainant une dépendance physique, psychologique et comportementale avec des gestes répétitifs liés à la cigarette répétés tous les jours. «C’est pourquoi, toute aide est fondamentale» comme les substituts nicotiniques, l’accompagnement par son médecin généraliste et/ ou un tabacologue, un groupe d’entraide, etc.
Source : Hospices Civils de Lyon